1. Deux sœurs et un Coronavirus (1)


    Datte: 25/03/2022, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: airdepanache, Source: Xstory

    ... parce qu’il n’y avait rien d’autre à faire et que c’était un spectacle plus divertissant que de regarder le papier peint. Pourquoi est-ce que je me suis levée pour la rejoindre ? Je n’ai pas d’explication. C’était une impulsion irrésistible. Pourquoi est-ce que j’ai posé une main sur son petit cul, et que je l’ai laissée, sans dire un mot, et qu’elle n’a émis aucune objection, n’a pas bronché et a continué à faire la vaisselle comme si sa grande sœur n’était pas en train de la tripoter ? Ça fait beaucoup de questions.
    
    Ce qui est sûr, c’est que ça ne s’est pas arrêté. Difficile d’expliquer pourquoi. Je ne pensais pas. La partie rationnelle de mon cerveau était aux abonnés absents. Comme si mes doigts avaient décidé tout seuls qu’ils étaient bien sur les fesses d’Emilie. Et tant qu’à faire, ils se sont mis à les caresser. De bas en haut, de droite à gauche, un globe, puis l’autre, ils se sont promenés sur le tissu du short, plaqué contre la peau de ma sœur - qui n’en disait toujours rien, ça vaut la peine de le préciser, même si elle avait arrêté de faire la vaisselle, et qu’elle restait figée, les mains appuyées sur le bord de l’évier, soumise à mes gestes. Là aussi, qu’est-ce qui se passait dans sa cafetière pour s’offrir ainsi sans objection à une intrusion très déplacée ? Je crois que ces choses-là ne s’expliquent pas avec des mots.
    
    D’ailleurs, des mots, je n’en avais plus. Je n’étais qu’une pelote de nerfs, le rouge aux joues, les mains tremblantes, le cœur qui ...
    ... cognait, mais rien de tout ça ne me retenait. Pas du tout.
    
    C’était comme si la combinaison d’un ennui mortel et d’un petit short constituait le mot de passe qui avait libéré une partie de moi dont je ne soupçonnais pas l’existence, des désirs coupables que je n’aurais jamais laissés remonter à la surface de ma conscience et que je me retrouvais désormais incapable de combattre. Plus aucun sens commun.
    
    Donc ma main fit ce qu’elle voulait, et ce qu’elle voulait, visiblement, c’était peloter carrément le cul de Lili. Il n’y avait plus rien d’ambigu dans mon geste: j’empoignais la chair à pleine paume, avec insistance, comme si cette paire de fesses m’appartenait. Je la tripotais, je laissais passer mes doigts tout le long du sillon, entre ses cuisses, à chercher son intimité, dans le but évident de l’exciter, espérant sentir de la moiteur à travers le denim. Le délire total.
    
    Oserais-je préciser qu’en dehors de quelques galoches éméchées, je n’avais jamais eu le moindre geste sensuel vis-à-vis d’une fille ? Et là, j’étais à fond dans une caresse complètement homo, et en plus celle à laquelle elle était destinée était ma propre sœur. On ne se connaît jamais totalement, je crois.
    
    Je vous raconte tout ça, mais sur le moment, aucune pensée aussi construite ne me traversait. Je n’étais habitée que par l’envie.
    
    Et puis tout changea brutalement quand Émilie gémit.
    
    Mes caresses avaient fini par atteindre le but qu’elles poursuivaient. Sous l’effet du plaisir que lui ...