Le jus de Julien (1)
Datte: 22/03/2022,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Gerald93, Source: Xstory
... pour le haut comme pour le bas. Ceux qui veulent se rincer l’œil doivent être rapides, mais je ne vais pas me contorsionner, déformer un T-shirt, ou me démettre une épaule par pudibonderie. Dès notre premier bain, j’avais croisé le regard étonné de Julien au moment de mon rhabillage. Pourtant plus loin sur la plage, d’autres femmes, plus jeunes, plus belles, bronzaient topless. J’ai mis ça sur le compte de sa surprise.
Le lendemain, à ce même moment, il s’était manifestement tourné vers moi, allongé, caché derrière sa casquette. Le doute n’était plus permis, maladroitement il me matait. C’était flatteur pour mes 40 ans passés, mais gênant vis à vis de Loïc.
Un autre matin, alors que je revenais de la boulangerie avec les croissants, je l’avais vu caresser mes culottes qui séchaient avec la machine de la veille, sur la terrasse. Etait-ce un fétichiste en puissance, ou juste un ado en découverte. Ado, ou plutôt jeune adulte puisqu’il avait fêté ses 18 ans début mai. Je fus plus attentif à son comportement, à ses regards, et visiblement il ne s’intéressait pas aux autres filles, en tout cas il ne les matait pas. Même ma petite Lisa et ses copines, bronzées, coiffées, maquillées et qui rivalisaient de prouesses pour paraitre plus âgées, et séduire les garçons, n’attiraient pas son attention. Pourtant, certaines d’entre elles, 16 ans passés, étaient de vraies belles femmes.
Un soir alors que je prenais ma douche, la petite lucarne de la salle de bain attira mon ...
... attention. Elle pourrait être un joli poste d’observation pour un coquin. Je devenais parano, car elle était tout de même placée à bonne hauteur et pourvue d’un verre moucheté. Difficile d’observer dans ces conditions. Pourtant, en me séchant, j’avais plaisir à penser que ce fût possible. Qu’il pourrait être là derrière. Toute seule, je me faisais un film. Et pour conjurer cette parano, je fis tomber le peignoir, me plantai fièrement, bras en croix, devant cette fenêtre, puis j’éteignis la lumière. A ma grande surprise, je vis une ombre disparaître.
Je remis ma sortie de bain et quittai la salle d’eau précipitamment, pour, l’air de rien, faire le tour des pièces de la maison. Lisa était au téléphone, Loïc sur sa console et Julien… absent. J’étais à la fois flattée, et presque excitée d’être ainsi observée. Mais aussi un peu inquiète que ce soit par un presque-gamin de l’âge de mon fils. Il fallait que j’aie une conversation avec lui.
Le lendemain en début d’après-midi, grâce au cours de surf et aux cours de math, nous nous retrouvâmes seuls. Je préparais un immense taboulé pour le soir, lui lisait une revue. Comment amener le sujet sans le blesser ?
- Ca va, tu ne t’ennuies pas de trop sans Loïc ?
— Non, ça va
— Vous ne vous êtes pas fait des copains ?
— Si, hier au terrain de basket
— Et des copines ?
Silence… J’insistais.
- Il y a l’embarra du choix ici.
J’obtins un petit « oui »
C’est un bon début, mais il me fallait le provoquer un peu pour en ...