Le jus de Julien (1) - Histoires de Sexe

Le jus de Julien (1)

Mon Loïc avait réalisé dans l’ensemble une bonne scolarité, à peine troublée par notre divorce, et cette année de terminale S avait été difficile mais correcte. Alors l’obtention du Bac n’avait pas vraiment été une surprise pour moi, sa mère. Mais la mention « très bien » était la cerise sur le gâteau.

Depuis ce 6 juillet, date des résultats, il avait eu les félicitations de toute la famille et des amis. Même sa petite sœur, habituellement en conflit avec lui pour un oui ou un non, était devenue sa première fan. Peut-être parce qu’elle aussi avait décroché, haut la main, son brevet des collèges. Toute cette reconnaissance leur était montée à la tête au point de faire vaciller mon autorité maternelle déjà bien chancelante face à ces ados.

L’oisiveté s’installait : Lisa passait ses journées au cinéma ou sur Paris à faire les soldes avec ses copines. A 15 ans à peine ça promettait. Un soir sur deux, elle dormait chez une différente. Ma seule exigence, ne pas me laisser plus de 12 heures sans un whatsapp. Loïc, lui, ne décollait pas de sa console. La nouvelle Play-box que son père lui avait offerte en récompense, le jour même de sa sortie. Ah, pour ça il avait été rapide et ponctuel. Si seulement il pouvait en faire de même avec le versement des pensions alimentaires…

Donc, ces enfants rois avaient pris leurs aises. Après tout, c’était les vacances ; bientôt pour moi aussi. Je remettrais de l’ordre dans tout ça en septembre. Dans mon élan de bonté, j’avais même cédé à ...

... Loïc sur un autre point. Il pouvait dire à son copain de venir nous rejoindre en vacances à Seignosse, mais pitié, pas la première semaine. La location le permettait, mais je voulais décompresser, être tranquille, bref DORMIR. Je me suis retenue de lui faire remarquer que ce n’est pas son père avec sa nouvelle pétasse et son mouflet qui aurait accepté ça.

Cette première semaine était vite passée. Le soleil était au rendez-vous, Lisa avait retrouvé ses copines de l’an dernier et repris ses cours de surf, et Loïc avait passé une annonce et donnait des cours de math, histoire de se faire un peu d’argent de poche, et surtout jouait énormément sur sa console.

Julien nous a donc rejoint en train comme prévu, le dimanche suivant. Je le connaissais peu en fait. Je le croisais souvent en rentrant à la maison lorsqu’il venait travailler un devoir ou tester un nouveau jeu avec Loïc, mais il était plutôt réservé. Un grand gaillard de 1m 80 et pourtant si effacé, presque timide. Je le découvrais maintenant maladroit à en devenir touchant, surtout avec moi.

Sur la plage, par exemple, j’avais croisé son regard insistant au moment où je me rhabillais…

Je n’ai jamais été une adepte du monokini, même étant plus jeune, pas par pudeur, mais plus par crainte du soleil. Par contre, comme j’ai horreur de remonter de la plage avec un maillot mouillé, je n’hésite pas à me changer sur place. Je ne suis pas exhib’ mais pas pudique non plus. Je fais ça vite, en restant assise sur ma serviette, ...