1. ... d'heures en heures...


    Datte: 20/03/2022, Catégories: fh, hotel, cérébral, Masturbation caresses, Oral préservati, pénétratio, confession, rencontre, Auteur: Enzoric, Source: Revebebe

    ... senti dix doigts, je voulais connaître la douceur de sa langue, sentir ses lèvres aller et venir, comme l’avaient fait ses doigts, encore et encore. Mais ce ne fut pas le cas ! Enfin, pas les lèvres que j’attendais, espérais.
    
    Me chevauchant, elle s’empala. Passé le choc de la surprise, et le plaisir ressenti en la sentant se pénétrer, j’allumai, presque en panique, la lampe de chevet tout en relevant la tête.
    
    Elle me sourit, puis remonta son bassin, dévoilant, à mon grand étonnement, que j’avais le sexe emballé dans un étui de latex vert flashy.
    
    Merde ! Je n’avais même pas senti qu’elle m’avait passé une capote !
    
    Rassuré, je lui rendis son sourire et j’allais éteindre lorsqu’elle stoppa mon geste.
    
    — Chut, me dit-elle sans bouger. Ferme les yeux et laisse faire.
    
    Laisser faire ! Moi ! Sais-tu à qui tu as affaire ?
    
    C’est ce que d’ordinaire j’aurais dit. Mais pas ce matin-là. Et surtout pas à elle !
    
    Obéissant, je me tus. Obéissant, je fermai les yeux. Obéissant, je la laissai faire.
    
    — Bonjour. Possible d’avoir un p’tit-déj ?
    
    J’allais répondre, pensant qu’elle me la posait à moi cette question, mais je perçus un bruit, une réponse, bien qu’inintelligible. Elle appelait la réception !
    
    — Sais bien qu’l’heure est passée. Possible ou pas ? insista-t-elle sans hausser le ton.
    — …
    — Un lait. Un café. Un thé. Un jus d’orange ou c’que vous avez. Croissant nature et chocolat s’il vous en reste… deux de chaque alors… une omelette… super… Non c’est tout… ...
    ... plutôt dans trente. Merci.
    
    Téléphone raccroché, lumière éteinte, elle se réinstalla comme je la découvris avant d’être enclin à fermer les yeux, profondément, puis se pencha. Lèvres contre les miennes, elle marqua une pause, et chuchota :
    
    — Trente minutes. Assez ou trop ?
    — Ça dépend.
    — De quoi ?
    — De toi, répondis-je, comme par défi, envers moi-même, déjà proche du point de non-retour, plus qu’envers elle, qui en semblait bien loin.
    — Moi… j’aime… prendre… mon temps.
    
    Sans pouvoir répondre, j’accueillis sa langue. On s’embrassa, enfin, pour dire vrai, elle m’embrassa plus que je le fis. Tendrement. Seules nos langues bougeaient, jouaient. Bien que toujours profondément en elle, toute mon attention était passée de sexe à langue. Aussi improbable que cela puisse paraître, si elle n’avait pas brisé ce baiser, son baiser, je crois que j’aurais joui d’un lent et profond jeu de langues et non de bassins.
    
    Redressée, non pour prendre appui comme je le pensai bêtement en sentant ses mains sur mon torse, elle trouva, dans un noir absolu, sans la moindre hésitation, ce qu’elle cherchait.
    
    Durant une dizaine de minutes je pense, puisque plus que perdre tout contrôle j’avais perdu toute notion de temps, elle caressa, puis pinça, puis gratouilla, puis recaressa, alternant force et douceur, les deux tétins que je savais sensibles pour m’adonner parfois, seul, à des tels attouchements.
    
    Plutôt que me poser la moindre question je laissai faire, comme suggéré, ce qu’elle ...
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