Celle qui ne savait pas dire non (2)
Datte: 01/02/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Micky, Source: Hds
LE VOISIN
Moi Corinne, 52 ans (hélas), mariée et mère de famille, assistante de direction et maîtresse occasionnelle de mon patron comme je l'ai raconté dans le précédent épisode, j'ai un problème déjà évoqué : je ne sais pas dire non. J'aime trop faire l'amour (baiser serait plus exact) pour repousser les hommes qui me plaisent. J'aime leur queue, leur bite, leur gourdin, leur braquemard, leur chibre et tout le reste de leur corps. C'est mon drame intime. Enfin, pour la morale car pour ce qui est de mon corps à moi, c'est ma félicité. C'est pourquoi je cède si souvent.
Figurez-vous qu'en face de chez moi vit un homme plus tout jeune mais encore étonnamment sexy. Je le connais bien, on se fait la bise de temps en temps, il est divorcé mais il connait aussi mon mari et se garde de me draguer. Et pourtant, je sais qu'il me regarde partir au boulot presque tous les jours, dissimulé derrière sa fenêtre et j'avoue que ça me fait tout drôle. Je ne peux pas m'empêcher parfois d'onduler légèrement de la croupe car je sais qu'il me suit du regard. Et je sais aussi que mon cul est mon atout maître. Mes amants me le disent assez, qui l'honorent copieusement, au point même que certains voudraient commencer par là, ce à quoi je m'oppose. Lorsque je m'habille le matin, je pense à lui. Jupe ou pantalon ? L'été, je mets du court pour qu'il mate bien mes jambes, autre atout de mon corps. Si j'avais un peu plus de seins, je mettrais un décolleté mais sans être plate, mes seins ne me ...
... précèdent pas comme cette coquine d'Agnès, ma collègue, qui sait si bien les mettre en valeur.
Mais les choses ont fini par évoluer. L'homme, prénommé Hubert, s'est enhardi. L'autre jour, le hasard (?) m'a mis en sa présence dans le tram et on a discuté. Ce n'était certes pas la première fois mais la discussion a pris un tour différent. Il m'a demandé si j'étais heureuse. Drôle de question. Tout dans ma vie apparente illustre le bonheur conjugal parfait. Mais il a insisté, a évoqué ma "vie sexuelle" et au lieu de l'envoyer paitre, j'ai bafouillé. Le coquin avait trouvé la faille. Il s'est alors étendu sur la nécessité, pour les femmes de mon âge, de ne pas se contenter d'une vie routinière, de ne pas négliger leur libido, "de laisser leur corps exulter" m'a-t-il dit texto. Tu parles ! C'est exactement ce que j'essaie de faire mais je n'allais pas le lui avouer dans le tram ! "Si vous ne jouissez pas, prenez un amant" m'a-t-il dit. J'ai failli lui répondre que c'était déjà fait et me suis retenue de justesse. Mais cette discussion m'avait terriblement excitée et il s'en est aperçu. Arrivé à destination, il m'a lancé avant de sortir :
- Si vous voulez continuer cette discussion, venez un de ces jours chez moi prendre un verre.
Je n'ai pas dit non. Je vous l'ai dit, je ne sais pas dire non. Et j'ai pris conscience alors que j'avais envie de baiser avec ce type.
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Cela n'a l'air de rien mais rendre visite à un voisin homme quand on est une femme n'est pas si ...