Anja
Datte: 15/03/2022,
Catégories:
fh,
cocus,
uniforme,
Oral
pénétratio,
fsodo,
rencontre,
Auteur: Lauchris, Source: Revebebe
... faites pas, mon Capitaine, je ne ferai pas de scandale. Profitez bien de votre soirée avant votre retour en France.
Je me retourne et je rejoins Enzo et Greg qui ont assisté à toute la scène. J’entends derrière moi :
— Tu ne peux pas t’empêcher de foutre le bordel avec les mecs dès que j’ai le dos tourné. T’es pénible.
Je regarde Enzo et je pars pour sortir du bouge.
— Je vais me soûler. J’en ai plein le cul, je leur dis.
Je sors de la salle, débouche dans le Menhir et me rends au bar.
— Un whisky, s’il te plaît !
Le barman me sert et je l’avale cul sec.
— Un second !
Une main se pose sur mon épaule, compatissante.
— Viens, on rentre. Elle ne vaut pas que tu te mettes minable.
Je ne peux pas répondre, le regard perdu dans mon verre. Mon esprit est ailleurs. Mais quel con ! Quel con je suis. Celle-là, je ne l’ai pas vu venir et elle fait mal !
Le lendemain, je ne me souviens plus de la suite. Ni d’être sorti du Menhir, ni de mon atterrissage dans mon lit. Je me lève de mon lit, j’ai mal à la tronche. Ça tangue. Quelle gueule de bois ! La fin de soirée a été plus que difficile.
La semaine s’est déroulée sans que je reparle à Sandrine. Elle a bien essayé de venir me parler, mais trop occupé, j’ai fini par l’envoyer promener. J’ai autre chose à faire que de l’écouter me bassiner avec des explications foireuses. Ce soir, on fête le départ d’Enzo qui s’en va demain matin. Sandrine est là aussi, essaie quelques petits rapprochements et ...
... commence à m’expliquer que l’on peut rester copains mais je la snobe. Je n’ai pas envie d’entendre ses explications foireuses et encore moins de rester potes. Elle insiste, je l’envoie chier. Qu’elle aille se faire tirer ailleurs ! C’est pas les mecs qui manquent sur le camp. Pour oublier toute cette merde, direction le bar et je reprends une grosse caisse. Le lendemain, la gueule dans le cirage, je regarde mon pote rentrer en France.
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Aujourd’hui, on est lundi et Enzo est parti depuis maintenant six jours. Mon pote me manque, je travaille l’âme en peine, sans entrain. Je m’isole en piste pour rester seul et j’essaie d’avoir le minimum de contacts avec les collègues. J’ai encore la haine et surtout la honte.
Je n’ai personne avec qui discuter. Éric, le juteux qui remplace Enzo est un vieux de la vieille. Âgé d’une quarantaine d’années, il a un caractère taciturne, je ne m’entend pas trop bien avec lui. On est n’est pas de la même génération et nous avons peu de points communs. Nous communiquons juste pour le boulot et ça me convient.
Il est proche de 17 h, je dois récupérer mon linge que j’ai amené il y a trois jours à la laverie. Des lavandières, employées locales originaires du pays, ont été embauchées par les Forces Françaises pour s’occuper de notre linge. J’aime bien ce grand local qui sent toujours bon et où les filles qui y travaillent sont super sympas et toujours de bonne humeur malgré les horreurs vécues par la guerre.
J’ai l’habitude ...