1. Quand les évènements vous dépassent


    Datte: 13/08/2018, Catégories: f, h, fh, fhh, jeunes, dispute, vidéox, photofilm, Masturbation facial, Oral confession, Auteur: Ekkeko, Source: Revebebe

    ... soudain, l’angoisse. Dans la précipitation, je ne me voyais pas jeter l’emballage de la caméra. J’ai ouvert la boîte, l’ai sortie de son emballage et… et… et l’ai froissé et jeté sur mon bureau. Gasp ! Il règne un tel fouillis sur mon bureau que j’espère que ça passe inaperçu. Mais si ce n’est pas le cas ? Si elle le voit ? L’emballage est sans équivoque : il est clairement inscrit dessus "USB Key Spycam". Elle fera sûrement le rapprochement avec cette clé branchée sur le PC, ouvrira ce dernier et verra bien qu’il n’y a aucune analyse en cours, elle n’est pas cruche.
    
    Mon téléphone vibra : un SMS. Un SMS de Mélissa. Je redoutais de l’ouvrir… Non, tout allait bien, elle me disait bonne nuit, qu’elle allait se coucher. Je lui souhaitai une douce nuit et lui dis que j’avais hâte de la retrouver, ou tout du moins de rentrer à la maison…
    
    J’étais à bout de nerfs. Je frissonnais de manière incontrôlée, comme d’un froid mordant, sauf qu’ici il doit faire un bon 28° à cause des baies informatiques qui tournent non-stop derrière moi. Et encore il y a la clim… Je n’ai pas froid mais suis surexcité, dans les deux sens du terme. Heureusement pour moi – et malheureusement pour mon boss – un signal d’alerte retentit et afficha à l’écran qu’un data venait de crasher. Branle-bas de combat ! Tout le monde doit y aller et limiter la casse. Cela aura au moins le mérite de me faire penser à autre chose qu’à ce qui est peut-être en train de se passer à la maison.
    
    Beaucoup de tracas pour ...
    ... pas grand-chose, au final. À mon retour à l’aube, mon bureau était tel que je l’avais laissé, et le carton qui m’avait tant fait flipper était toujours au même endroit. Rien ne laissait penser qu’elle avait vu quoi que ce soit. Je le fourrerais dans mon sac et le jetterais à 10 kilomètres d’ici…
    
    Je me réveillai plus tôt pour avoir le temps de vérifier l’enregistrement. Mélissa étant alors à son travail, j’étais tranquille pour près de deux heures. J’allumai l’ordi, et regardai l’enregistrement.
    
    Le bel enregistrement que voilà ! Deux heures et trente-deux minutes d’écran noir et un joli "crrrrrssssssshhhhh" pour bande sonore. Je ne savais pas où j’avais merdé, mais j’avais bien merdé. J’employai l’heure qui suivait à faire des essais et compris enfin comment régler l’appareil. Je le paramétrai pour que la détection volumétrique lance l’enregistrement et que celui-ci continue jusqu’à épuisement de la batterie ou au manque de place en mémoire. J’y ai adjoint une petite batterie supplémentaire et l’ai doté d’une carte de 64 Go : je pourrai donc sans problème filmer toute la nuit si je voulais. Après tout, peut-être ne s’occupe-t-elle pas de son minou direct en se couchant. Peut-être est-ce au milieu de la nuit, au retour d’un réveil-pipi, par exemple.
    
    Tout fonctionnait au poil. Je trouvai juste un autre endroit pour poser ma cam, l’analyse antivirus de plus de 48 heures ne serait pas crédible… Je la coinçai donc en haut de la bibliothèque, entre deux bouquins que jamais ...
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