1. L'Humour de la Guerre


    Datte: 10/03/2022, Catégories: f, fh, fhh, inconnu, caférestau, fsoumise, noculotte, jeu, Humour Auteur: Chloe03, Source: Revebebe

    ... Je parle de celui qui manie le second degré, celui qui en quelques mot sait faire apparaitre un sourire sur ton visage, mais aussi au fond de ton ventre. Celui avec qui on ne fait l’amour qu’en toute fin de nuit, peu avant le lever du soleil, après avoir ri pendant des heures et avoir passé des moments qui se figent dans la mémoire. Il est lunaire, insaisissable, inattendu. Il est celui avec qui tu passes les meilleures soirées, celui que tu scrute le matin, entre désir de l’avoir et désir de le comprendre. Il n’est, hélas, pas exempt d’imperfections, loin de là. D’abord, ses qualités se transforment rapidement en défauts : lunaire, insaisissable, inattendu, c’est rapidement soulant. Ensuite, son humour cache systématiquement une grande timidité, qui quand elle est dévoilée, ferme la porte à pas mal de passions. Enfin, l’intelligence a ceci d’ennuyeux qu’elle engendre des gens paumés, et je ne suis pas là pour sauver mes plans cul de leur tristesse intérieure.
    
    Bien souvent, car la providence est bien faite, mes rencontres aboutissent vers l’un de ces trois énergumènes, on l’aura compris pour le premier, le moins souvent possible. Mais parfois les astres sont malicieux, et je me retrouve à devoir choisir entre plusieurs prétendants, et c’est toujours un déchirement, surtout si je dois choisir entre l’humour et la guerre. On prendrait bien les deux : mais croyez-le ou non, cela a rarement été aussi satisfaisant qu’espéré, mieux vaut laisser ce scénario aux plateformes de ...
    ... streaming pornographique. Non, choisir c’est renoncer, et entre l’humour et la guerre, je suis souvent tétanisée par le choix, alors que paradoxalement s’il n’y en a qu’un seul de valable il se révèle souvent très agréable.
    
    C’était un soir de printemps, en terrasse d’un café. Une amie avec qui j’avais pris un verre m’avait quittée pour quelques emplettes ordinaires, et j’avais été abordée par deux hommes qui plaisantaient sur la couleur de ma jupe. L’un d’entre eux était beau, bien bâti, assez fier. Il se dégageait de lui une assurance qui me plaisait beaucoup. Un peu trop direct à mon gout lorsqu’il m’interrogeait après une minute de discussion sur la facilité ou pas avec laquelle les boutons de mon chemisier tenaient la pression, mais que voulez-vous, on ne peut pas se plaindre de tout. L’autre avec un regard sombre assez profond, malicieux. Un peu en retrait mais il relançait toujours avec intelligence lorsque le premier tentait une pique assez osée à laquelle je mettais un peu trop de temps à répondre.
    
    Bref, je leur plaisais. Et clairement, chacun d’entre eux correspondait positivement au modèle de ce qui me plait, l’un guerrier, l’autre taquin. La soirée fila à une vitesse impressionnante et il était tard dans la nuit, lorsque je choisis de briser ce choix qui m’obsédait depuis plusieurs heures. Nous avions beaucoup bu, et parlé de tout et de rien mais surtout de cul, et je ne savais pas auquel des deux il allait me falloir renoncer. Je sentais une grande complicité ...