1. L'Ordre et la Nature


    Datte: 05/03/2022, Catégories: ffh, fbi, couplus, soubrette, cérébral, revede, Oral pénétratio, init, couplea3, Auteur: NicolasB, Source: Revebebe

    ... l’oisiveté avait fait jaillir dans le calme de la maison. C’était un chat, un courant d’air, ou rien du tout.
    
    Il fallait se rendre à l’évidence : l’arrivée de cette donzelle lui échauffait l’esprit, et lui remuait les sens. En fait, Louise était docile, travailleuse, frugale, silencieuse et se couchait tôt. La seule fantaisie qu’Elle lui connaissait était la lecture du feuilleton qui paraissait dans l’hebdomadaire d’Eugène et qui occupait ses débuts d’après-midi. La jeune femme recevait régulièrement des lettres de sa tante dont le contenu était insignifiant, Elle s’en était assurée.
    
    Eugène était plus bonhomme que jamais. En plus des chroniques que lui payaient plusieurs feuilles, il préparait un ouvrage dont Elle se désintéressait. Enfermé dans son cabinet la plupart du temps, il devenait accort avec la fin de la journée. Il plaisantait alors volontiers, mais restait toujours courtois avec leur bonne. Du regard qu’il lui portait occasionnellement transparaissaient la bienveillance et la sympathie, mais point de luxure.
    
    Pourtant, il eût été naturel, et peut-être légitime que son appétit se tournât vers Louise. Son mari avait toujours été vaillant et disponible quand ses reins brûlants réclamaient sa virilité. Il savait aussi contenir ses effusions quand par fatigue ou par routine, ou sans raison particulière, sa chair s’empâtait. Et il lui fallait bien admettre que ces derniers temps, et même ces dernières années, son cul lui avait surtout servi à s’asseoir. Elle ...
    ... n’avait de sexualité que par de violentes fulgurances qui surgissaient parfois dans ses rêves. Eugène n’en avait jamais montré aucune amertume. Ce devait pourtant le travailler, car c’est ainsi que vont les hommes.
    
    Tout cela pesait sur sa personne, en dépit du fait que les risques d’adultères à domicile semblaient infondés. Son sommeil se dispersait, et ses traits se tiraient, ce qu’Elle ne manquait pas de remarquer avec dépit, ayant atteint l’âge où les femmes sont attentives à ce genre de détails. Louise s’était maintenant bien installée dans la routine du ménage que ne troublaient pas les tourments intérieurs de la maîtresse de maison.
    
    Elle avait instauré de régulières séances de couture avec Louise. C’était l’occasion de constater que le point de bâti et le surfil ne s’oubliaient pas. C’était aussi un moment au cours duquel elle pouvait s’entretenir avec la jeune femme, et la questionner tout en l’initiant au point avant et au point arrière.
    
    La vie de Louise ne recelait pas beaucoup de mystère. Elle avait été pensionnée chez les Ursulines où elle avait appris la discipline et le Te Deum. Peut-être que la petite garce avait aussi été familiarisée avec les plaisirs saphiques. C’est ce qu’Elle se demandait en montrant à Louise les subtilités du point de croix. Mal dotée par ses parents, la petite avait été mise sur le marché des domestiques où Elle l’avait cueillie sans recommandation.
    
    Toutes ces questions déroutaient l’attention de Louise, et voilà ce qui est ...
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