1. Modèle d'un soir


    Datte: 02/03/2022, Catégories: fh, hplusag, fsoumise, hdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation caresses, Oral pénétratio, double, Auteur: Elo, Source: Revebebe

    ... Des femmes, de tous âges, sont représentées dans toute position mais toujours avec le même point commun : elles sont nues ou à peine recouvertes d’un voile ou un vêtement minimaliste. L’une d’entre elles attire mon regard : rousse, grande et fine, elle est représentée plusieurs fois sur ce mur et il me semble reconnaître Hélène le modèle que j’ai rencontré à l’atelier.
    
    — Ah, je pense que tu l’as reconnue… me dit Charles, en me voyant focaliser sur un de ses croquis
    — C’est Hélène, c’est ça ?
    — Oui, elle est venue plusieurs fois, et le mot est faible… et encore tu n’as là qu’une partie des dessins que j’ai pu réaliser d’elle…
    — Vous étiez…
    — Amants ? Oh que non… mon charme ne semblait pas agir sur elle.
    
    Le dessin d’Hélène est d’un érotisme puissant : à genoux, de face, les cuisses ouvertes dévoilant un sexe poilu mais taillé impeccablement, les doigts fourrés dans sa crinière rousse, et un regard perçant sur un visage fermé. Ses seins, pas en reste, semblent s’ériger à l’œil du contemplateur.
    
    Je continue mon inspection. Charles a le don de sublimer les corps en leur donnant des courbes parfaites sans toutefois changer la morphologie de ses modèles ; quelques grassouillettes pourraient donner envie à n’importe qui…
    
    Le bruit du bouchon de la bouteille de vin rouge me sort de ma contemplation, et je rejoins Charles sur le canapé pour trinquer à notre rencontre.
    
    Quelques gorgées, quelques bouchées, nous papotons mais Charles ne mange que très peu.
    
    — Tu ne ...
    ... manges pas ?
    — À vrai dire, je n’ai pas très faim de tout cela.
    — …
    — Notre… enfin… ta gentillesse m’a un petit peu retourné.
    — Ah. Je suis désolée, je ne pensais pas, je ne voulais pas te mettre… enfin tu vois ce que je veux dire !
    — Ne t’excuse pas… j’ai pas dit que je regrettais… au contraire… c’était très intense et très inattendu…
    
    Posant mon verre sur la table basse, je viens m’asseoir à califourchon sur ses jambes. Impudiquement, ma robe se retrouve relevée et ne cache rien de mon string blanc et presque transparent. Appuyant mes mains sur le dossier du canapé de part et d’autre de sa tête, j’avance mes lèvres jusqu’aux siennes pour déposer un baiser. Sans me décoller de ses lèvres, je lui chuchote :
    
    — As-tu plus faim de cela ?
    — Éloïse… tu es sûre que c’est raisonnable ?
    — Tes lèvres sur les miennes me semblent bien plus raisonnables que ton sexe sur mes lèvres…
    — Vu comme ça ! rit Charles un peu gêné
    — Je crois que ton charme avait déjà agi sur moi la première fois à l’atelier.
    — Tant que ça ?
    — Non, mais là tout de suite, c’est pas un plat italien que j’ai envie de partager avec toi…
    — Et que veux-tu me partager ?
    — Humm…
    
    Approchant ma bouche de son oreille, je lui chuchote « Il n’y a de limite que de celui qui exige… ». Puis le fixant quelques secondes dans les yeux, mes lèvres viennent se poser sur les siennes et je lui happe la lèvre inférieure. De longues minutes se passent ainsi : sa bouche contre la mienne, sa langue caressant la mienne. ...