1. Un cocu est né (2)


    Datte: 27/02/2022, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: DarryllPauvert, Source: Xstory

    ... apercevant mon reflet dans le grand miroir du salon où je faisais les cent pas, je me fis penser, avec mes yeux hagards et mes narines dilatées, au « désespéré » de Gustave Courbet dont j’avais par ailleurs la chevelure et la barbiche. « Bordel, mais qu’est-ce que tu as fait ? » me répétai-je, reproduisant pour tuer le temps en passant devant la glace la gestuelle du fameux autoportrait.
    
    Mais la plupart du temps, je me branlais en imaginant ma femme entre les mains de ce connard. Souvent, il me fallut me retenir de jouir en fermant les yeux et en respirant profondément, mais je ne pouvais m’empêcher de me toucher jusqu’à m’amener à cette extrémité douloureuse.
    
    Deux heures après le départ de Judith, je reçus un premier MMS, envoyé depuis le portable de Jeremy dont je n’avais pas le numéro jusqu’alors. On les voyait côte à côte, souriants, radieux, Jérémy tenant ma femme par la taille. Ce n’était pas un selfie, il avait manifestement confié son portable à quelqu’un pour prendre la photo. Il y avait beaucoup de monde autour en cette belle soirée d’avril. On aurait dit un couple parmi d’autres. Peut-être avaient-ils même croisé des personnes que nous connaissions dans ce bar où nous allions souvent Judith et moi et où nous avions échangé notre premier baiser.
    
    Bordel de bordel de bordel, répétais-je sans pouvoir détacher le regard de ces deux visages débordants d’une joie dont j’étais parfaitement exclu.
    
    Un long moment passa durant lequel je me branlais de plus ...
    ... belle avant qu’un autre MMS me parvienne, ce fameux MMS montrant la grande paluche de Jérémy s’apprêtant à glisser sous la jupe de ma femme et me demandant la permission de continuer.
    
    Après que je la lui eus accordée, je ne reçus plus rien pendant encore un très long moment, un moment qui me parut infini, pendant lequel mille fois, j’imaginais les doigts de ce crétin atteindre la dentelle de la culotte Aubade hors de prix que je venais de lui offrir et dont je n’avais pas encore pu profiter. Mille fois, je vis ses doigts glisser de l’échancrure vers le pubis, vers la chatte dont la chaleur devait irradier à travers le tissu. Avait-elle ouvert ses cuisses pour lui faciliter le passage ? Avaient-ils quitté le bar ou s’étaient-ils pelotés sur ces fameux canapés qui en avaient vu d’autres ? Étaient-ils allés à l’hôtel ? Peut-être était il en ce moment même en train de la prendre, de se faire sucer, de l’enculer, de...
    
    Un tourbillon d’images obscènes remplissait mon crâne enfiévré et je me rendis compte que je tremblais lorsqu’une nouvelle image me parvint.
    
    Un plan serré sur la petite main de Judith, où brillait son alliance, entourant délicatement l’énorme queue de Jeremy.
    
    Magnifique. Ce fut le premier mot qui me vint et il concernait ce membre viril, tellement plus imposant que le mien. On aurait dit une de ces fascinantes bites de films pornos. Face à cela, je me demandais un instant si je ne jalousais pas plus Judith que Jérémy...
    
    Je n’eus pas vraiment le temps de ...