1. Un cocu est né (2)


    Datte: 27/02/2022, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: DarryllPauvert, Source: Xstory

    ... contre moi, se blottissant dans mon cou.
    
    — La dernière fois, il m’a proposé d’aller boire un verre avec lui dans ce bar où il y a plein de canapés, tu sais...
    
    Le salaud ! pensai-je, il a donc déjà tenté son coup.
    
    — Oui, je vois.
    
    — Bien entendu, j’ai refusé, tu sais comme je suis claire. J’ai horreur de ce genre de plans ambigus...
    
    — Oui, bien sûr, j’ai toujours eu confiance en toi.
    
    — Mais là, si tu es d’accord, les choses sont différentes. Je pourrais accepter et l’inviter à ce moment-là à se joindre à nous...
    
    — Heu oui... Ça semble le mieux.
    
    Judith m’embrassa dans le cou et s’installa contre moi, détendue, comme pour s’endormir, l’affaire réglée. Un détail cependant m’embarrassait.
    
    — Oui, mais s’il essaie de te... heu... de te toucher pendant que tu lui fais cette proposition.
    
    Judith soupira et s’exprima avec une voix tendre, presque implorante, comme face à un enfant borné.
    
    — Écoute mon chéri, tu sembles prêt à accepter bien plus que ça, alors il faut savoir ce que tu veux. Il aura sans doute envie de me toucher, oui. Je peux refuser si tu insistes, mais ça n’a pas de sens, tu ne crois pas ?
    
    — Heu... oui, tu as raison.
    
    Elle m’embrassa à nouveau et trouva rapidement le sommeil alors que je continuais à fixer les moulures du plafond.
    
    La veille de leur rencontre, Judith insista pour que nous fassions les boutiques ensemble. « J’ai envie d’une nouvelle peau », avait-elle lancé au petit-déjeuner ce samedi matin de printemps. Et elle ...
    ... me traîna une bonne partie de la journée d’un magasin à l’autre, d’une cabine d’essayage à l’autre jusqu’à l’acquisition d’une tenue complète, de la lingerie aux chaussures. Elle me demanda mon avis pour chaque pièce, me laissant dans certains cas entrer avec elle dans le petit espace d’essayage où je pouvais l’admirer et la toucher dans la limite du raisonnable. « Sois sage ! » soufflait-elle souvent en me donnant un petit baiser sec sur la bouche.
    
    J’ai entendu dire qu’il ne fallait pas faire ses courses lorsqu’on avait faim pour éviter de trop remplir son caddie. Je pourrais en tout cas affirmer qu’il ne vaut mieux pas faire les boutiques avec sa nana lorsqu’on est trop excité, faute de quoi on risque de la déguiser en pute. Judith d’habitude, dans ces circonstances, posait un garde-fou qui contenait mes emportements dans des limites, lui garantissant de se constituer une garde-robe mettable, raisonnablement sexy. Cette fois-ci, elle se laissa faire, si bien qu’assemblées entre elles, les différentes pièces achetées ce jour-là formaient un ensemble outrageusement provoquant, ce dont je ne me rendis compte qu’au moment où elle partit à son rendez-vous avec Jeremy, enflammant d’un coup mon désir et me laissant seul avec mon imaginaire.
    
    A partir du moment où elle s’éloigna en ondulant sur ses talons hauts, l’attente fut interminable. Agité par un bouillonnement intérieur, je respirais comme si j’étais essoufflé et bandais presque sans discontinuer. Plusieurs fois en ...
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