À la recherche d'un nouvel équilibre (10)
Datte: 22/02/2022,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: JVincent, Source: Xstory
... et je commence à manger de cette manière humiliante sous son regard narquois. Je me rends compte que j’avais très faim. Quand il ne reste pratiquement plus rien, il me demande :
— Lèche bien ton assiette, je veux qu’elle soit aussi propre que si elle sortait du lave-vaisselle.
Je ne suis plus à ça près, me dis-je pour tenter de calmer le bouillonnement de haine qui m’anime. Car à cet instant, je le déteste. Ce n’est plus l’homme que j’aime par-dessus tout. J’ai envie de le frapper, de le mordre, de le griffer jusqu’au sang.
C’est le moment qu’il choisit pour m’annoncer sur un ton très enjoué :
— Au dessert, tu as droit à une banane à la crème !
Alors que j’adore ça habituellement, j’ai envie de tout sauf de le sucer. Et évidemment il le sait, sinon il ne me le demanderait pas à cet instant précis.
Avant que j’aie pu manifester la moindre réaction, il se lève de sa chaise, bite revenue au garde-à-vous et la présente devant ma bouche. Je suis toujours assise, mains liées dans le dos. Décidément, m’humilier lui fait beaucoup d’effet. Je n’aurais jamais cru ça de sa part.
Il ne veut pas me forcer. Il veut que je l’embouche de mon plein gré. Je suis bien obligée de m’y résoudre malgré la répulsion que cela m’inspire. Je me penche et l’accueille presque avec dégoût. J’ai envie de le mordre jusqu’au sang. Mais évidemment, je réfrène cette pulsion vengeresse.
À peine son gland a-t-il franchi la barrière de mes lèvres qu’il me saisit la tête à deux mains et ...
... s’enfonce au plus profond de ma gorge. Il entreprend alors un ample et rapide va-et-vient, dans une irrumation brutale. J’ai du mal à trouver le rythme, à respirer, à contrôler les haut-le cœur qui me font tousser. Je salive abondamment. Un filet de bave s’écoule à nouveau continûment de ma bouche.
Comme il a joui il y a peu de temps, cela dure très longtemps avant qu’il n’éjacule à nouveau, calé au plus profond de ma gorge. C’en est trop. Au deuxième jet, je vomis tout mon repas sur lui.
— Je suis désolée, dis-je en pleurant à chaudes larmes alors qu’il se retire en continuant à expulser sa semence.
Quand il a fini, sur un ton glacial, livide, Anthony me répond :
— Tu vas me nettoyer tout ça fissa, puis j’irai te coucher. Tu pourras tranquillement méditer sur la sévérité de la punition que tu as d’ores et déjà méritée en seulement quelques heures.
Moi qui ne supporte pas le vomi, je m’exécute en réfrénant de nouveaux réflexes nauséeux. Quand j’ai enfin fini par rendre à la cuisine son état normal, Anthony remet la laisse en place et me traîne jusqu’à notre chambre. Nous faisons un crochet par la salle de bains. Nous prenons une douche ensemble. Il me lave puis il me brosse les dents. Que ça fait du bien…
Après un dernier arrêt pipi, il me conduit jusqu’à notre lit, ôte la chaîne qui relie mes poignets et me pousse pour que je m’allonge. Il en saisit une autre un peu plus longue, la passe autour d’un montant et la relie aux menottes. Me voilà attachée, bras ...