1. À la recherche d'un nouvel équilibre (10)


    Datte: 22/02/2022, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: JVincent, Source: Xstory

    ... depuis bien longtemps, je me sens gênée en sa présence.
    
    — Tourne-toi.
    
    Je sens à nouveau son regard pesant dans mon dos, sur mes fesses.
    
    Après quelques interminables secondes d’attente avec l’impression d’être un bestiau que l’on évalue, je sens le collier entourer mon cou. Le contact du cuir large me fait frissonner. Anthony le referme en l’adaptant au plus juste. Il me serre désagréablement mais sans m’empêcher de respirer ou de déglutir.
    
    Puis il entreprend la même manœuvre avec la ceinture, mais en la serrant beaucoup plus, un peu comme un corset.
    
    — Anthony, c’est un peu trop…
    
    — Je t’ai autorisée à parler ???
    
    — Non, désolée.
    
    — Tu as encore gagné une punition. On s’en occupera plus tard.
    
    — Anthony, est ce que je peux te parler s’il te plaît ?
    
    — Non.
    
    Je bous de frustration et une sourde colère monte en moi. Ce n’est pas tant la perspective de porter cette maudite ceinture un peu trop ajustée pendant plus de quarante-huit heures qui me met dans cet état que celle de devoir demander l’autorisation de parler, de devenir totalement dépendante et d’être punie comme une petite fille.
    
    Enfin, il m’équipe des menottes. Quand il les relie à la ceinture au moyen de deux mousquetons, bras collés à mes flancs sans aucun mou, je me sens extrêmement dépendante… et vulnérable.
    
    Quand il repasse devant moi, je distingue nettement une bosse dans son pantalon. « Ça te fait bander grave, mon salaud ! » me dis-je intérieurement. J’aimerais qu’il me prenne ...
    ... là, debout, tout de suite, par la chatte ou le cul, peu importe. Mais évidemment, il n’en fait rien.
    
    Au lieu de ça, il accroche une laisse à mon collier et me traîne derrière lui jusqu’au salon. Il s’installe dans son fauteuil et m’oblige à m’agenouiller à ses pieds en tirant sur la laisse puis à poser ma tête sur ses cuisses. Il se met à jouer sur son téléphone en me caressant distraitement les cheveux de temps à autres, comme il le ferait à son animal de compagnie favori.
    
    Ma position devient rapidement inconfortable et douloureuse. Et ma vessie me rappelle qu’une envie de plus en plus pressante doit être soulagée.
    
    — Anthony, s’il te plaît ?
    
    — Je t’écoute.
    
    — Il faut que j’aille uriner.
    
    — Pas tout de suite.
    
    — Mais enfin…
    
    — Tu viens d’aggraver un peu ta punition. Et puis j’en ai marre de t’entendre discuter. Tu es décidément trop bavarde. Ne bouge pas.
    
    Il se lève, remonte dans notre chambre avant d’en revenir avec quelque chose de noir dans les mains. Il se positionne derrière moi et m’ordonne :
    
    — Ouvre la bouche.
    
    Effrayée, je m’exécute. Il y glisse alors un objet que je n’ai pas le temps de voir. Mais une fois qu’il a envahi ma cavité buccale, je distingue la forme… d’un court mais épais pénis couronné d’un gland décalotté. Il le fixe fermement au moyen de sangles qu’il attache derrière ma nuque avant de se rasseoir et d’attirer à nouveau la tête sur ses cuisses.
    
    — Là au moins, tu ne m’assommeras plus de tes bavardages incessants.
    
    Je suis ...
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