Courir mène à tout. (3) - Histoires de Sexe

Courir mène à tout. (3)

En s’éveillant, Alexandre perçut une présence à côté de lui. Ses idées étaient un peu confuses, il ne se souvenait pas à quel moment il avait enfin pu rejoindre sa chambre. Éléonore était lovée dans son dos et il trouvait cela très agréable. Il avait gardé les yeux fermés et n’avait pas fait le moindre mouvement. Sa maîtresse dormait, il sentait dans son cou son souffle régulier. Petit à petit, tous les détails lui étaient revenus en mémoire. En passant sa main sur son corps il se dit que cette peau douce était agréable au toucher. Cependant, il n’en revenait pas, elle avait réussi à lui imposer beaucoup de choses. Cette pensée le fit sourire, il l’acceptait complètement et maintenant se sentait prêt à aller beaucoup plus loin. Pour l’instant, il ne savait pas trop à quoi cela pouvait correspondre. Ce dont il était certain c’est qu’elle devait y avoir déjà pensé. L’aménagement du grenier en était la preuve, la jeune femme avait décrété que cet endroit serait le donjon. Il n’avait pas besoin de faire d’effort pour visualiser la grande pièce. Il voyait parfaitement la grande table avec ses liens et les cordes fixées aux tambours. Le berceau suspendu qui donnait la possibilité de positions multiples. La croix de Saint-André avec ses anneaux. Le panneau avec les multiples pinces munies de chaînes, le fouet, le martinet et d’autres ustensiles dont il ignorait l’utilisation. « La petite armoire, que contient-elle ? » Une main autoritaire venait de lui saisir le sexe. Rapidement, ...

... la pression lui fit comprendre qu’elle n’était pas ravie d’avoir été réveillée. Maintenant, il sentait contre ses fesses le pubis lisse et chaud de son amie.

— N’as-tu pas honte de me réveiller aussi brutalement ? J’étais en plein rêve. Hum ! Ton escargot est déjà tout mouillé.

— Ce n’est pas…, bon, appelle-le comme tu veux. Je pensais à toi…

La pression augmentant, il se tut en gémissant. En le maintenant fermement elle se mit à califourchon sur lui. Elle venait de l’obliger à se mettre sur le dos. Souriante comme à son habitude, elle le regardait.

— Alors mon minou, tu penses à moi et tu ne bandes pas. Ta petite mèche fuit et elle reste molle. Ce n’est pas très gentil pour moi. Je ne te plais pas ou alors tu ne m’aimes pas. Il sentait la fermeté de ces doigts, c’était un peu douloureux. Il s’efforçait de sourire.

— Mais oui, je te trouve belle, bien sûr je t’aime. En plus ce matin j’ai le plaisir de te voir nue. C’est beaucoup mieux qu’avec cette combinaison. Hier, je n’ai eu droit qu’aux bouts de tes seins et à une partie de ton coquillage.

En sentant son sexe libéré, il se dit qu’il avait dit ce qu’elle voulait entendre. Elle se coucha sur lui pour lui prendre goulûment la bouche. Ils échangèrent un long baiser, il saisit l’occasion pour caresser les fesses bien rebondies de la jeune femme.

— Bon ! Alex ! j’ai faim ! Prépare-moi un bon petit déjeuner pendant que je vais me doucher.

Il la regarda s’éloigner vers la salle de bain. Il se dit qu’elle ...