1. Récit d'une expérience en club échangiste


    Datte: 11/08/2018, Catégories: fh, fhh, 2couples, grp, couplus, inconnu, boitenuit, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, Oral fdanus, jouet, Partouze / Groupe entrecoup, Auteur: Ludivine et Herbert, Source: Revebebe

    ... empli de désir et d’amour. Comme j’avais mes deux mains sur sa poitrine, elle en prit une et la guida vers le corps d’Hortense, et son regard me dit qu’elle voulait me voir caressant cette femme. Je laissai alors ma main parcourir le dos et les fesses d’Hortense, mais je ne la regardai pas. Je n’avais d’yeux que pour Ludivine et l’excitation que je lisais dans les siens. La main gauche de mon amoureuse allait et venait entre ma verge et l’intérieur des cuisses d’Hortense. Cette dernière arquait son pubis en écartant un peu les cuisses pour que les doigts de Ludivine trouvent sa chatte. Bientôt Hortense saisit ma verge de la main droite et me masturba, tandis que sa main gauche effleurait le pubis de Ludivine et rejoignait les doigts de Roger, qui se promenaient sur ses lèvres et son clitoris. La main droite de mon aimée glissait lentement sur la queue de Roger, les doigts en cercle. Je voyais mon amoureuse irradier de plaisir et mon excitation devenait intense. Je ne désirais ni Roger, ni Hortense et c’est, je le confesse, un peu mécaniquement que je prodiguais des caresses à cette dernière. Mon désir était concentré sur Ludivine, mes mains revenaient constamment à elle, et c’est avec un léger regard de reproche que Ludivine reprenait à chaque fois ma main pour la porter sur Hortense. Il fallait donner autant que nous recevions et mon désir ne devait pas ignorer la courtoisie, semblait-elle me dire.
    
    Mon excitation avait atteint son comble et, sous la caresse de Ludivine, ...
    ... j’éjaculai. Ce fut alors, dans mon esprit embrumé, un total retournement de sentiment. Mon sexe se recroquevilla presque instantanément. Hortense, qui s’en était emparée, le masturbait très vigoureusement, et son mouvement rapide, mécanique, dénué de sensualité m’était douloureux et désagréable. Lorsqu’elle cessa son va-et-vient tubulaire, Ludivine reprit ma verge dans sa main. La vue de ses deux mains, l’une caressant mes couilles et mon membre devenu minuscule, tandis que l’autre allait et venait sur le sexe en érection de Roger m’emplit d’une soudaine honte et d’un dégoût pour moi-même. Je me disais qu’elle pouvait, dans le même moment, constater la virilité d’un inconnu et ressentir l’absence de la mienne, qu’elle avait d’un côté le plaisir de masturber un membre gonflé, qui emplissait sa main et que de l’autre, elle n’avait qu’un membre sans réaction. Si, à ce moment, elle m’avait regardé avec compréhension, avait saisi mon trouble, elle aurait pu d’un sourire normaliser ma défection, lui rendre la dimension minuscule d’un incident prévisible dans une soirée infiniment excitante. Mais elle paraissait absorbée par le plaisir, indifférente à mon absence d’érection, largement compensée par la multiplicité des caresses qu’elle recevait.
    
    Je ressentis alors une nausée, mêlée de panique. Une crainte terrible m’envahit. Je me disais que notre amour allait se fissurer ici. Nous qui ressentions tout en commun, qui avions eu si souvent le sentiment d’être en télépathie, de vivre ...
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