Chienne un jour, chienne toujours (4)
Datte: 10/02/2022,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: charimarien, Source: Xstory
... monocorde. Je n’en oublie pas ceux qui me regardent, ces gens qui s’attendent à une belle bagarre entre elle et moi. Là, je la toise encore, me retenant encore. Enfin, certaine de mon fait, je me lâche :
— Madame, apprenez que l’on peut vivre ce qui vit en nous et au grand jour. Si vous pestez vos insultes contre ma sœur qui se comporte en chienne soumise, apprenez que cela vit en chacun de nous. Et si votre homme n’est pas capable de vous faire vivre vos fantasmes, je vous plains de tout cœur, car, je crains que vous ayez épousé un pleutre. Enfin si vous n’en avez jamais parlé à personne de ce que vous voudriez vivre comme fantasme, ceux-là mêmes enfouis en vous, il n’est nul besoin d’insulter les autres qui, eux, les vives, comme moi et elle, en s’assumant pleinement. Fifille au pied ! Montre à la méchante dame ce que tu penses de ta condition. Voyez son visage, il n’exprime rien de plus que le dédain qu’elle vous porte. (Là, Martine se place à côté de cette femme et relève sa jambe comme si elle voulait lui uriner sur sa jambe, ce qui fait hurler de rire, bien des badauds. Pire, elle lâche un court jet de pisse.) Voilà qui est dit ! Enfin, si jamais, je me tiens à votre entière disposition pour de plus amples renseignements sur nos vies accomplies et heureuses dans les orgasmes merveilleux que nous en retirons. Si, par le plus grand des hasards, vos pas et ceux de votre époux venaient à croiser les miens, apprenez à tenir votre langue de grenouille de bénitier ...
... mal-baisée. À vous revoir Madame. Viens me belle Fifille, ce n’est là qu’une grosse jalouse sans avenir. Je sais, ma belle, c’est triste de vivre toute seule ses fantasmes.
— Mademoiselle, apprenez que je ne suis pas une grenouille de bénitier et encore moins une mal-baisée !
— C’est tout à votre honneur Madame. Cependant, permettez que je doute de la véracité de votre réponse, surtout en ce qui concerne être baisée. Pour autant, cela signifie aussi que vous ne vivez pas votre vie comme le dictent vos désirs cachés, enfouis. Désirs que vous refoulez, empêchez de s’extérioriser et, à vous voir, c’est bien dommage, croyez-moi ! Pourtant, si je puis me permettre, si je me permets de répliquer à vos basses insultes, je sais néanmoins reconnaître une belle femme quand j’en vois une et vous l’êtes, sans contestation possible. En vérité, ce qui gâche votre grande vénusté naturelle, ce sont vos pensées insultantes. Adieu, Madame !
La femme ne répond rien et pour cause, j’ai appuyé là où ça fait mal. Avant d’entrer dans la boutique d’Amélie, je me retourne, adresse un clin d’œil coquin à cette femme toujours plantée là, la bouche ouverte, l’air, il faut bien le reconnaître, totalement idiote. Surtout que je suis soutenue par une bonne majorité des passants, ce qui ne gâche rien à mon plaisir. Même fifille semble heureuse de son geste. Je vois encore sa pisse sur les chaussures de cette stupide femme.
— Tu verras Marion, celle-là, elle va venir te trouver. Cela dit, tu as été ...