Les coulisses de la mission - Histoires de Sexe

Les coulisses de la mission

... amie nous a demandé de l’attendre ici.
— Je me présente, Luc, et lui c’est David.
— Enchanté, moi c’est Milly. Pourquoi vous a-t-elle demandé de l’attendre ?

J’étais interloqué par leur arrivée soudaine, je venais de vivre un certain stress après le passage de Richard du Service, et voilà deux hommes assis en tailleur sur la serviette de plage qu’occupait Raïssa, l’un reluquant mes jambes, l’autre les yeux vers la mer.

— Nous nous sommes donné rendez-vous ici. Tiens, elle revient…

Raïssa en effet courait vers nous sur la plage, ses seins bondissant dans son bikini. Elle souriait, radieuse. David s’est levé à sa rencontre et lui a fait la bise :

— Ça fait deux jours qu’on attend ! s’est-il exclamé en riant.
— Oui, j’ai eu un petit empêchement. On peut y aller maintenant ?

Luc s’est redressé rapidement en lançant :

— On y va !

Il m’a aidé à me mettre debout, j’ai réajusté mon paréo qui laissait paraître une jambe.

— On va où ? ai-je demandé, crédule.
— Milly, je te présente David et Luc, deux amis à moi. Et là, on va faire la fête !

Elle a ramassé le matériel, Luc nous a aidés et nous sommes partis tous les quatre, comme dans un rêve, dans ce bungalow de bord de mer. Luc marchait à mes côtés, Raïssa et David devant nous. Ce dernier prenait mon agente par la taille, Raïssa roucoulait, ils semblaient bien se connaître et je me suis mis à douter.

— Vous connaissez Raïssa depuis longtemps ?
— Non, pas vraiment, mais on se connaît bien, oui, ...

... m’a répondu Luc.

En disant ces mots, son bras a touché le mien, puis il a touché mon dos du plat de sa main, m’a caressé du bout des doigts le long de ma colonne. Sa main s’est arrêtée à mon bassin et je ne savais si je voulais le repousser ou l’inciter à descendre…

— Tu es douce…
— Merci…

Je n’ai jamais su si ce que je ressentais à ce moment-là était de l’angoisse ou de l’excitation. De l’appréhension, assurément, et la suite s’est déroulée rapidement. Des ombres, un soleil entrant en raie dans la maison, des corps tout prêts, des odeurs de vice. Un chuchotement adressé à Raïssa :

— Ça fait longtemps…

Raïssa, les bras autour du cou de l’homme qui l’embrassait fougueusement.

L’autre m’a enlacé à son tour, derrière moi, ses mains caressant mon ventre, je sentais son sexe prendre forme contre mes fesses. Nous regardions Raïssa s’agenouiller devant son amant, sortir son pénis et commencer à le sucer avec délectation.

Par chance, j’avais mis un paréo qui cachait mon érection naissante. Tous les sens en alerte, je voyais bien où se dirigeait cette fête, et sentir un sexe contre moi m’a fait sourire.

Je me suis retourné vers l’homme. Il était beau, plus grand que moi, viril. J’ai caressé son torse, sa joue, j’ai sorti son sexe déjà ferme de son maillot. Je me sentais femme, je me sentais sexe. J’ai imité Raïssa, j’ai pris sa queue en bouche, à genou, je m’y suis amusé aussi.

Il me maintenait la tête, je prenais son sexe en entier, reprenais mon souffle. ...