1. Douce libération (3)


    Datte: 31/01/2022, Catégories: Gay Auteur: Afingers, Source: Xstory

    ... conscient de la torture sensorielle que cette caresse représente, et cherche à l’obtenir.
    
    Je gémis de frustration longuement, et tourne ma tête vers l’arrière pour le regarder d’un air suppliant, sans savoir de quoi je veux le supplier.
    
    — Regarde comme tu es. Tu veux que je te touche. Que je te prennes, que je te possèdes. Quand je parlais de libération tout à l’heure, je parlais de ça, tu sais. Tu voulais être libre de tous les autres pour m’appartenir à MOI. Maintenant tu peux tout m’offrir. Ton corps, ta docilité, ta dévotion. Tout peut être mien. Mais seulement si tu en as envie, ma petite chatte. Je ne te forcerai jamais à rien, si tu n’en as pas envie.
    
    Il est redevenu très sérieux tout à coup, presque grave. Est-ce un coup de bluff ? Il retire sa main de mon bas-ventre, sans avoir touché mon sexe qui semble vouloir exploser. L’autre main relâche ma fesse, et il se recule imperceptiblement. Le contact avec lui devient si ténu, on ne se touche plus que par quelques millimètres de peau, çà et là. Je me sens comme abandonné. J’ai le vertige. Il recule d’un demi pas, et je me sens comme une âme en peine, comme si j’étais seul au monde. Comment peut-on être aussi faible et dépendant de quelqu’un. Comment ne m’en étais-je pas rendu compte avant ? Que m’a-t-il fait ? Un gémissement aigu monte dans ma gorge, et je me tourne vers lui.
    
    — Je... S’il te plaît, ne me laisse pas... est tout ce que j’arrive à dire tellement ma gorge est nouée par ces sensations ...
    ... contradictoires.
    
    Il sourit d’un sourire très doux, ne profitant pas d’une victoire qu’il savait acquise, et embrasse ma bouche doucement, sans violence.
    
    — Bien, dit-il satisfait comme s’il s’adressait à un petit chien. Tu vas me montrer comme tu sais être douce alors, ma petite princesse à moi.
    
    Il revient m’embrasser sans me laisser le temps de répondre. Ses mains me retrouvent, comme tout à l’heure dehors, l’une autour de la gorge, l’autre se saisit de mon sexe dressé. Ma bouche s’ouvre et se donne à la sienne. Je gémis dans les aigus, dans un simulacre de cri pornographique sensuel. Sa main apprivoise mon sexe, et se l’approprie. Elle le parcourt de bas en haut, d’abord lentement, puis ses doigts enserrent mon gland qui semble vouloir se dresser toujours plus, faisant trembler mes genoux, je sens mes jambes devenir faibles. Il fait mine de le branler un peu, à une vitesse terriblement lente et frustrante, mais s’interrompt pour redescendre et venir doucement prendre mes boules dans sa main. Pendant tout ce temps, je joue avec sa langue, incapable de faire quoi que ce soit d’autre, et je sens sa main maintenir mon cou comme un véritable collier qui marque mon appartenance, sa domination. Sa main glisse sous mes testicules, et puis remonte, mes oreilles bourdonnent, j’ai envie qu’il me branle, je veux qu’il me touche plus fort, plus vite, mais il semble jouer avec moi, et y prendre un plaisir non dissimulé. Il revient jouer du bout du pouce sur mon gland, lentement, calmement, ...
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