Une femme modèle
Datte: 31/01/2022,
Catégories:
fh,
inconnu,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
caresses,
Oral
pénétratio,
portrait,
couple,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... courant de rien, elle imagine, elle tente de savoir et n’y parvient pas. Ça la rend folle.
— Mais oui, vous avez raison. Sauf que jamais personne n’est venu fourrer son nez dans ma vie privée, et ça m’horripile. Ce serait trop bête de me fâcher avec Sophie six mois après l’avoir retrouvée.
— Vous vous connaissiez depuis longtemps ?
— Depuis le collège, en classe et au club de badminton quand je n’étais pas en compète de gym. Ensuite elle a fait lettres et droit, moi scientifique et STAPS. On s’est retrouvées par hasard, dans un magasin de meubles, justement. Elle changeait sa machine à laver et moi je meublais cette maison. Et vous ?
— Quand j’étais formateur, j’ai eu Marc comme stagiaire et je ne sais pas comment le courant est passé, on est devenus amis. Quelques soirées à quatre avec mon ex-femme. Et ils ont été très sympas quand je me suis fait plaquer, contrairement à d’autres couples. Un célibataire devient un danger potentiel…
— Ah oui ? Ce que les gens peuvent être stupides, tout de même. Ça rejoint notre discussion de samedi dernier. Au fait, je tiens à vous préciser que mon invitation impromptue de ce soir, genre « dernier verre », était juste pour passer un petit moment de paix en tête à tête avec vous. Samedi, j’étais tellement bien après vous avoir quitté. Je vous connais à peine et pourtant vous m’apaisez, je suis en confiance, tranquille, bien. Je ne sais pas à quoi c’est dû, feeling ou sixième sens féminin.
— Rassurez-vous, je n’espérais rien d’autre. ...
... Je n’ai pas d’illusions, vous êtes beaucoup trop belle pour moi et j’ai encore trop peur de souffrir à nouveau.
— Tiens ? C’est rare chez vous, deux erreurs coup sur coup. Un, trop belle ? Vous plaisantez. Une fille trop balaise rafistolée des chevilles qui finira certainement en fauteuil roulant. Deux, moi vous faire souffrir ? Mais grand dieu, pour quelle raison ? je n’y prendrais aucun plaisir et je sais trop ce que c’est que la souffrance. Trinquons à notre amitié, au plaisir d’être ensemble et de partager, comme vous dites.
— À la vôtre et à notre amitié naissante. Et pardonnez-moi d’avoir envisagé une possibilité d’histoire entre nous, c’était stupide de ma part.
— Non, pas du tout, c’est naturel entre un homme seul et une femme seule. Quelque part, j’en suis honorée. Mais c’est un peu prématuré. Contentons-nous de profiter du présent qui n’est déjà pas si mal.
— Tout à fait. D’ailleurs j’irais bien fumer une cigarette.
— Allons dans le « fumoir ». C’est dans la véranda que je m’adonne à ce vice sans empuantir la maison.
L’endroit est sympathique, décoré de plantes vertes avec un petit salon de jardin, une table et deux fauteuils. Elle ouvre grand l’une des baies et, sans reflets parasites, j’aperçois des rangs de légumes.
— Vous avez un potager ?
— Oui, le potager de mon père que j’ai voulu perpétuer. Les légumes sont si bons, poussés naturellement, et puis ça me fait un sacré exercice physique. Le seul défaut, c’est qu’en été je suis en séances photo, juste ...