Une femme modèle
Datte: 31/01/2022,
Catégories:
fh,
inconnu,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
caresses,
Oral
pénétratio,
portrait,
couple,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... déballe ses cartons de vêtements ; carottes râpées, concombre, tomates et aromates du jardin, avec deux œufs durs et un trait d’huile d’olive. Un petit délice rafraîchissant et sain, suivi, il fallait s’en douter, d’une sieste crapuleuse sur le canapé du living. Le téléphone sonne, Angélique va répondre. Nue, un coude négligemment posé sur la console, elle est très à l’aise dans ce costume d’Ève, très à l’aise et prodigieusement belle. Ses gros seins aux larges embases d’une tenue parfaite, l’ample ovale de ses hanches, sa taille fine, ses cuisses puissantes, ses fesses pommées… Quelle merveille ! C’est Sophie qui appelle, bien sûr. Oui, elle est bien rentrée, oui, elle est fatiguée, non, elle ne pourra pas venir à un barbecue samedi parce qu’elle compte partir quelques jours en vacances. Oh ! Le gros mensonge ! Pas si sûr, car une fois la conversation terminée :
— Je me disais, mon amour que, comme vous êtes en vacances quelques jours, peut-être qu’on pourrait se faire une petite escapade tous les deux, en amoureux. Qu’en pensez-vous ?
— Tout ce que vous voudrez. Pendant ce temps, on laissera votre voiture au garage pour réparer la clim.
— Excellente idée. On va où ?
— Où vous voulez, sachant que les côtes sont blindées de monde, reste l’Auvergne ou le Cantal…
— Ou la montagne. Ça me dirait bien quelques randonnées avec vous. Vous connaissez des coins ?
— Bien sûr. Mon coin préféré se situe dans les Alpes italiennes, le Grand Paradis.
— Oh ! Le Grand Paradis !… ...
... Jamais entendu parler, mais ça me semble tout indiqué.
Je téléphone, on ne nous accepte qu’à partir du samedi, tout le temps pour nous préparer et faire les fous.
Après s’être émerveillée au col du Petit Saint-Bernard, sur la vue du Mont-Blanc côté italien, Angélique se cramponne à la poignée de maintien sur cette route qui n’en finit pas de monter et de tourner. Puis c’est la délivrance en atteignant la large vallée de Cogne inondée de soleil et… de touristes. Elle est enthousiaste :
— Ah oui, ça c’est de la montagne, de la vraie ! Ce que c’est beau ! Et toutes ces maisons fleuries et couvertes de pierres plates…
— Oui, ce sont des lauzes, et ces empilements de poutres à claires-voies sur certaines façades, ce sont d’anciens greniers à foin, des fenils, l’agriculture et notamment l’élevage était la principale activité autrefois. Ils produisent un merveilleux fromage, la fontina, et cette vaste prairie est toujours réservée à cette activité traditionnelle.
— Magnifique, j’ai hâte d’en goûter.
— Pas de souci, ils en mettent partout, dans la polenta comme dans les pizzas.
— C’est vrai ? Ha-ha-ha ! Et ces énormes tas de cailloux tout le long du torrent ? Ils ont rasé la montagne ?
— Non, ce sont les rejets de la mine, voyez, tout là-haut. On extrayait du minerai de fer qui alimentait une usine sidérurgique à Aoste, qui s’appelait « la Cogne », aujourd’hui fermée. Mine et élevage étaient les deux activités de la vallée, avant le tourisme.
— D’accord. Et notre hôtel ? ...