Un joli après-midi d'été - Histoires de Sexe

Un joli après-midi d'été

... faufile maintenant entre tes cuisses, te donnant envie d’écarter les jambes pour te faire empaler par ton amant torride. Mais il n’est pas là et, au contraire, tu es seule à vouloir tout à la fois refréner ta jouissance, et la laisser exploser tellement le plaisir est de plus en plus intense.

Discrètement, tu remontes ta main gauche à la hauteur de ta bouche. S’il n’y avait pas autant de témoins, tu te serais volontiers caressé les seins pour renforcer encore le plaisir. Ils sont fermes et sensibles à la fois et, si on ne peut pas qualifier ta poitrine de généreuse, tes seins sont tellement jolis et harmonieux que tu sais ne pas avoir à rougir devant une danseuse du Lido. En la circonstance, c’est surtout leur sensibilité qui t’intéresse, et tu les sens particulièrement sensibles au toucher ou aux caresses. Mais ce n’est pas le moment et, si tu veux rester discrète, il te faut au contraire maîtriser ton plaisir.

Ta main gauche remonte donc jusqu’à ta bouche et, desserrant légèrement les lèvres, tu mordilles ton annulaire pour t’empêcher de crier. Je parle bien des lèvres du haut, car celles du bas sont au sommet de l’excitation et, si tu les touches ou même seulement les effleures, ne serait-ce que quelques secondes, tu sens qu’il te sera impossible de retenir tout à la fois un déluge de cyprine, un orgasme intense et un gémissement de plaisir que tu essaies de contenir depuis plusieurs minutes.

L’arrêt du tram te rappelle à ton engagement. Il te faut passer à la ...

... vitesse supérieure. Tu sais déjà à quoi t’attendre. Aussi, pour mieux te préparer, tu contractes légèrement tes abdominaux et tu serres un peu plus fort les dents sur ton doigt déjà largement martyrisé avant de presser le bouton pour augmenter encore l’intensité de la stimulation. Malgré tous tes efforts, le passage supersonique est quand même violent. Ton intimité est stimulée tellement fort que tu sens des spasmes partout dans ton corps. Ton sexe, ton ventre, tes seins, tes cuisses, même tes pieds et tes mains ressentent la poussée inéluctable du plaisir. Malgré l’évènement de tout à l’heure, il ne fait aucun doute que tu as recommencé à couler et tu sens maintenant le liquide sexuel qui ruisselle de nouveau entre tes cuisses et le long de tes jambes.

Il te faut continuer à contenir cette sensation si puissante et, si tu arrives à ne pas crier, tes yeux exorbités ne laissent planer aucun doute sur le fait que tu es en train de vivre un moment d’une rare intensité.

Le tram arrive maintenant à destination. La plupart des gens sont déjà debout, prêts à quitter le transport collectif à la seconde où les portes vont s’ouvrir. Tes compagnons de voyage se sont eux aussi levés, à l’exception de la vieille dame qui semble avoir tout son temps. Le jeune homme te jette un dernier regard en passant devant toi, mais il semble à des années-lumière de deviner tout à la fois ce que tu fais et les sensations que tu es en train de vivre.Il a encore sûrement beaucoup de choses à apprendre ...