Un joli après-midi d'été - Histoires de Sexe

Un joli après-midi d'été

... n’as pas vu le temps passer.

Tu descends doucement ta jupe, tu refermes lentement les cuisses. Les boules de geisha continuent de te masturber doucement le vagin, mais tu as maintenant réussi à t’habituer à ce léger plaisir permanent.

« Bon après-midi ». Ce sont les seuls mots que vous vous serez échangés au cours de ce petit voyage. Tu te lèves, tu souris légèrement à ton partenaire du moment et tu quittes le tram pour te retrouver à l’endroit convenu.

Ouf ! Quelle aventure !

Tu ne pensais pas pouvoir vivre une sensation d’une telle intensité !

Tu imagines d’ailleurs que le plus difficile est maintenant passé et que le jeu est en passe de se terminer.

L’histoire va te prouver que tu te trompes …

Il y a foule sur la place de l’homme de fer, cette petite place qui jouxte la grande place de Strasbourg, la place Kléber. Tu t’appuies quelques minutes pour te remettre de tes émotions.

Les boules de plaisir sont toujours en toi, mais, en t’appuyant légèrement le dos contre un des piliers présents sur la place, tu arrives à reprendre ton souffle, tes esprits et ta lucidité.

Il y a à peine une heure, tu étais en train de comater sur ton lit à envisager un après-midi sans saveur. Et là, tu te retrouves au milieu de la foule, presque contente de vivre quelques minutes de répit sans plaisir ou intense émotion.

Quel changement !

Cela commence à aller mieux et tu tournes la tête légèrement sur ta droite pour découvrir la petite boulangerie de la place. ...

... Tu n’es pas du tout une habituée de cet office, car tu achètes ton pain beaucoup plus près de chez toi, mais la place de l’homme de fer est un point tellement central de Strasbourg que tout le monde sait que l’on y trouve une grande pharmacie et une petite boulangerie.

Tu te souris à toi-même en te disant que le moment est sans doute venu de reprendre la partie.

Tu te relèves légèrement et tu te diriges d’un pas léger vers la boulangerie.

Tu pousses la porte, la sonnette retentit, marquant l’arrivée d’un nouveau client. Il y a trois personnes devant toi et tu sais donc que ton attente ne sera pas longue. Deux personnes, puis une dernière. Sa commande prend une éternité, car elle semble avoir invité tout un régiment chez elle. Cela génère un certain agacement chez toi : malgré tout ce que tu essaies de te faire croire à toi-même, tu es bel et bien accroc à ce nouveau jeu de piste.

Enfin, c’est ton tour. Tu regardes la vendeuse un peu intimidée qui te demande de façon très logique :

— Qu’est-ce que ce sera ?
— Bonjour, vous aveza priori un colis pour moi. On m’a demandé de passer le chercher chez vous. Je m’appelle Sylvie.

La femme qui te fait face sourit légèrement et tu comprends que, sans pour autant qu’elle sache tout de ton aventure, elle est au moins en partie dans la confidence.« Tu es donc la femme à qui le mystérieux colis est destiné », semble-t-elle se dire.

— Votre prénom ne suffit pas. Vous devez également me montrer la clef.

Tu restes sans ...