Imagine... (1)
Datte: 30/01/2022,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Dirty.Roll, Source: Xstory
... cette bouche, je me sens fondre de l’intérieur. C’est comme si mon cœur avait manqué un battement en te découvrant. Non, deux ou même trois battements ! C’est maintenant moi qui ai les jambes qui tremblent et je dois avoir l’air idiot en te regardant. J’ai l’impression que cette inversion de situation te redonne de l’énergie car tu me réponds enfin.
— Ça va merci. Mais j’avais absolument besoin de ces papiers pour bosser chez moi, mon imprimante est en panne, et je ne sais pas comment je vais me débrouiller. Mais ça va oui... Par contre vous, vous faites une drôle de tête ! Tout va bien ?
Je suis subjugué par ta voix, par tes mots. Je reste muet, en ayant à peine conscience que tu me parles.
— Monsieur ? Lances-tu.
Je réalise alors que tu t’adresses à moi.
— Oui, oui, ça va, pardon. Ça va très bien même. Je suis vraiment désolé.
Et, je ne sais pas ce qui me prend car je suis habituellement réservé, mais je te demande:
— J’ai l’impression que ce choc nous a secoués tous les deux. Ça vous dirait de boire un verre le temps qu’on reprenne nos esprits ?
— Oui, mais à condition que vous payiez, je suis à sec ce mois-ci. Et je ne serai pas contre manger un bout aussi !
Ton enthousiasme me surprend, mais quel plaisir. Je ne vais pas me retrouver seul devant mon assiette ce soir, et en plus en charmante compagnie. J’accepte bien évidemment.
Tu te retournes pour récupérer ton sac, et j’en profite pour mieux t’observer : une peau très claire, une taille ...
... moyenne, et des courbes qui me plaisent immédiatement. J’ai du mal à te voir avec ce que tu portes, mais ta poitrine a l’air volumineuse, et tes fesses me laissent rêveur. Je commence à me demander si ce n’est pas mon jour de chance. Il faut que je me reprenne, je viens de te causer du tort, je n’ai pas envie de passer pour un pervers si ce début d’érection que je sens devient trop important.
Nous nous dirigeons vers un café à deux pas de mon hôtel. Comme il fait doux, nous nous installons en terrasse. Nous commandons rapidement à boire et à manger, et nous nous regardons sans rien dire pendant un moment. En général, c’est le genre de situation très gênante, mais cette fois-ci ce n’est pas le cas. Tu souris et tu as l’air bien, et il en est de même pour moi. Après quelques minutes, nous commençons à parler. Tu t’appelles Maria, tu es étudiante. Nous parlons comme si nous nous connaissions déjà. C’est tellement étrange. Notre boisson arrive, la suivante, et encore la suivante. Nous avons mangé, je m’en suis à peine rendu compte. Il commence à être tard car en regardant autour de moi, je vois qu’il ne reste qu’une table occupée en plus de la nôtre.
Je sens une boule se former dans mon ventre. Je n’ai pas envie que cette soirée se termine. Nous ne parlons plus. Tu as les yeux posés sur moi, les miens sont sur toi.
— C’est tellement bizarre, dis-je.
— Oui, me réponds-tu. C’est très étrange en effet.
— Je n’ai pas envie de te laisser partir.
Tu ne dis rien. Je ...