1. Imagine... (1)


    Datte: 30/01/2022, Catégories: Hétéro Auteur: Dirty.Roll, Source: Xstory

    C’est un soir comme un autre. Les facs sont rouvertes. Tu rentres chez toi après une longue journée de cours... Il fait nuit, tu es fatiguée, mais il fait bon dehors. Tu ne regardes pas vraiment devant toi, tu rêves un peu, regardant les passants, et surtout ce couple d’amoureux sur le banc un peu plus loin. Pour eux, le monde extérieur n’existe pas... Et la position de la jeune femme, serrée-collée à son compagnon, te le confirme. Ils sont si serrés que si le jeune homme avait glissé une main dans la culotte de sa chérie, cela ne se verrait probablement pas sans une observation attentive... Observation attentive dans laquelle tu t’es lancée. Et la pensée d’une main dans ta culotte à toi te traverse l’esprit. Ça te plairait bien, te dis-tu, alors que ton bas-ventre s’échauffe à cette idée.
    
    Pour ma part, je suis pressé. Un dossier en retard et dans deux jours une réunion avec ma grande cheffe. Elle est vraiment dure, très exigeante. Mais bon dieu, elle a un de ces corps ! A damner un saint. C’est ma cheffe, rien ne se passera jamais avec elle, mais ses courbes me perturbent tellement. Ses hanches juste larges comme il faut. Des hanches qui tombent sur des fesses parfaitement rebondies... Et des seins !!! Ça y est, je suis perdu moi aussi dans mes pensées. Je ne fais plus attention au trajet qui mène vers mon hôtel. Encore deux jours sur place avant que mon déplacement se termine. Et je rêve de cette poitrine tellement bandante. Sans regarder devant moi.
    
    Tout à nos ...
    ... pensées, c’est sans la moindre attention que nous empruntons le même angle de rue. Malheureusement en sens opposé. Et ce qui devait arriver arriva. Bing ! C’est le choc. Tu te retrouves les fesses par terre pendant que je m’étale de tout mon long sur le sol. Je ne comprends pas ce qui vient de se passer ! Mais je t’entends gémir à côté de moi :
    
    — Aïe...
    
    Je me retourne, et c’est le choc. Le deuxième, pourrait-on dire ! Je vois une beauté assise au sol. Une beauté avec sa jupe légèrement relevée, mais qui se masse la tête, et qui observe penaude son sac de cours ouvert... et les feuilles qui s’en sont échappées. Je réalise alors que c’est moi qui suis responsable de cette situation et je te demande :
    
    — Oh, pardon. Je suis désolé. Ça va mademoiselle ?
    
    — Oui, je crois, réponds-tu. Merde, mes cours s’envolent !
    
    Je me lève d’un bond, et cours après tes feuilles. J’en attrape une bonne partie, mais certaines s’échappent. Tu t’écries :
    
    — Oh non ! Il me faut absolument ces papiers !
    
    J’ai fait de mon mieux, et retourne vers toi. Je te regarde. Tu as les larmes aux yeux en rangeant tes documents dans ton sac. Tes mains tremblent un peu, tu n’as pas l’air bien. Je te sens tellement mal à l’aise que je te demande :
    
    — Est-ce que ça va ? Je vous trouve vraiment très blanche.
    
    Tu relèves ta tête vers moi, et c’est à ce moment que je remarque ton regard. Tu as les yeux rougis, tu as l’air paniquée même, mais moi je ne vois qu’une beauté indescriptible devant moi. Ces yeux, ...
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