1. Mariage Kabyle (3)


    Datte: 28/01/2022, Catégories: Gay Auteur: Calinchaud, Source: Xstory

    ... sauvage, air chargé de parfums d’herbes aromatiques qui me rappelait mon Comté de Nice natal.
    
    Il m’a conduit jusqu’à une ferme, quasi isolée, où nous nous sommes approvisionnés de fromage frais, de chèvre évidemment, et d’huile d’olive, évidemment aussi, qui offrait des arômes si intenses, si frais, que j’avais l’impression, en la goûtant, de croquer dans le fruit, ainsi que tous les aromates composant la cuisine méridionale.
    
    Omar a pu rester relativement « sage » pendant cette promenade, ne me prenant que trois fois, avec toute cette vigueur qui était la sienne. Nos besaces remplies de nos trésors, nous avons rejoint le village pour donner aux femmes tout ce que nous avions acheté, en grande quantité, pour qu’elles en fassent bon usage. Dans ces événements familiaux, il était de coutume que toute la famille participe, chacun selon ses moyens, et Omar était très fier d’apporter nos sacs, remplis à ras bord, de ces produits bio, comme on dirait aujourd’hui, et dont la famille raffolait. Il avait d’abord refusé que je partage avec lui le coût élevé de nos achats, mais s’est laissé convaincre une fois que j’ai pu lui expliquer que c’était l’usage aussi chez nous et qu’il me vexerait s’il n’acceptait pas, et finalement, il m’a laissée tout payer.
    
    En sortant de la maison des parents de Réda, il était tout émoustillé d’avoir pu offrir notre écot à la fête, en plus d’une quantité astronomique de bières qu’il avait commandée, en cachette, pour l’occasion, mais surtout pour ...
    ... leur dire que nous avions choisi tout ça ensemble et que c’était un cadeau de ma part.
    
    Je n’ai pu m’empêcher de le contempler, dans sa splendeur de mâle. Il était vraiment magnifique, ou du moins il correspondait à 1.000% à mes goûts. Au fur et à mesure qu’il avançait vers moi, je voyais la barre entre ses jambes devenir poutre et après une caresse subtile sur cette bosse indécente :
    
    Quand j’ai senti sa jouissance arriver, je l’ai enfourné dans ma bouche, savourant chaque jet de son nectar de mâle, si suave, si épicé, presque sucré, qu’il déversait sans fin.
    
    — Marc... Jamais on ne m’a fait ça... !!!
    
    — Pourquoi Habibi, tu n’as pas aimé ?
    
    — J’ai adoré, mais ici, ça reste encore tabou... Pardonne- moi de te dire ça, mais seules les Kahbas le font, et encore... c’est rare... !!!
    
    — Tu me prends pour une Kahba ?
    
    — Non, bien sûr que non, Marc.
    
    — Parce que pour moi, c’est un geste d’amour que je ne fais que lorsque je suis heureux avec un homme.
    
    Après quelques instants de repoIl n’en avait jamais assez, sans doute privé depuis trop longtemps d’assouvir ses besoins sexuels. J’étais habitué avec Ilyas de la « fougue » Kabyle, mais là, j’avoue, Omar battait tous les records, pour mon plus grand plaisir d’ailleurs.
    
    l voulait me rendre le plaisir que je lui avait procuré en me possédant comme il savait que j’aimais l’être. Il coulissait parfaitement dans moi comme dans un écrin, un écrin qui lui appartenait dorénavant, pour notre jouissance commune. Nous avons ...