1. Les coulisses du tournage


    Datte: 28/01/2022, Catégories: fh, hplusag, amour, fsoumise, hdomine, Oral Partouze / Groupe fsodo, jouet, sm, Auteur: Samir Erwan, Source: Revebebe

    ... mon entrejambe. J’hésitais à relancer sa fougue, mais je me suis finalement attaqué à la bretelle retenant son bustier. Alice soupirait, ma bouche a parcouru son cou, sa clavicule, et est descendue vers ses seins. Et je me suis aperçu que je ne bandais pas. Et que je ne banderai pas. Ses seins étaient gros et mous, pendant sur son ventre. Alice était plus vieille que moi, de six ou sept ans peut-être, et son corps avait connu des heures plus glorieuses. Étrangement, ça m’a dégoûté, et je me suis dit que je ne pouvais faire semblant : j’avais quelqu’un d’autre en tête. C’est ce que je lui ai dit :
    
    — Tu m’excuses, tu es charmante, désirable, tout. Mais je suis déjà pris, et j’aimerais rester fidèle…
    
    C’était un mensonge, mais elle l’a accepté en me repoussant et un verre a éclaté derrière la porte lorsque je l’ai rapidement refermé.
    
    En confidence, le lendemain, j’ai raconté l’épisode à mon ami Lucas. Celui-ci a soupiré et m’a fait comprendre que j’aurais tout de même dû faire un effort, l’ambiance sera terrible sur le plateau par la suite :
    
    — Surtout, a-t-il continué, que tu avais ta chance, Alice ne se donne pas à tout le monde. J’ai moi-même essayé et elle m’a envoyé balader ! En fait, je ne suis pas chanceux sur ce tournage, même la maquilleuse a refusé mes avances ! Je suis tout seul le soir à me masturber, je n’en peux plus !
    
    Je trouvais bizarres les confessions de Lucas : on est bien capable de ne pas faire l’amour quand il n’y a pas d’opportunité. Mais ...
    ... Lucas désespérait :
    
    — On dirait que je suis rendu trop vieux…
    
    Je me sentais coupable pour lui, surtout qu’Olivier, l’ami scénariste, avait prévu des scènes torrides à mon personnage, mais pas au sien : il était le cocu du film. Je me sentais coupable aussi parce qu’il était triste.
    
    Entre deux scènes de répétitions, alors qu’Alice continuait à me faire la gueule, mon téléphone a sonné et sans regarder le numéro, j’ai répondu. Une voix de femme, hésitante :
    
    — Bonjour, c’est Emma.
    
    Je n’ai pas répondu de suite, j’ai laissé passer un temps avant d’acquiescer, sans encourager la voix féminine :
    
    — La serveuse du restaurant, vous savez ? Vous m’avez laissé votre numéro de téléphone…
    
    J’ai laissé passer un autre temps avant de répondre :
    
    — Tout à fait. Avez-vous envie qu’on se rencontre dans une autre ambiance que sur votre temps de travail ?
    — Oui ! euh, oui… j’aimerais bien.
    — Très bien alors, que dites-vous d’un rendez-vous ce soir, 21 h, au bar de la tour Élizabeth ?
    — Au Élizabeth ? Euh, oui, bien sûr, je ne suis jamais allée… euh… ?
    — Oui ?
    — C’est plutôt chic comme établissement.
    — Oui, mais venez habillée comme je vous ai connue. Vous êtes d’un naturel chic.
    — OK, à ce soir ?
    — À ce soir.
    
    Emma. Enfin !
    
    Elle s’appelle Emma et je lui baise la bouche sans aucune retenue. Une nouvelle fois, comme tant d’autres fois déjà, elle est venue me rejoindre au bar de la tour Élizabeth. Nous avons commandé des verres de vin, nous avons parlé, Emma toujours ...
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