Les coulisses du tournage
Datte: 28/01/2022,
Catégories:
fh,
hplusag,
amour,
fsoumise,
hdomine,
Oral
Partouze / Groupe
fsodo,
jouet,
sm,
Auteur: Samir Erwan, Source: Revebebe
... frange encadre son visage rond, espiègle, ses cheveux tombent sur ses épaules. Dénoués, on ne sait pas qu’elle a les côtés de tête rasés. Elle est belle. On dirait une punk dans une robe de soirée. Elle me prend la coupe des mains, nos doigts se touchent, nous portons un toast à nos lèvres. Je remplis à nouveau son verre.
— Tu veux me saouler ? me questionne-t-elle avec assurance, fierté, et arrogance jouée.
— Oui, ce n’est pas une option.
— Tu veux me saouler et abuser de moi, c’est ça hein ? rétorque-t-elle, amusée.
— Oui,(un silence sérieux) tu sais pourquoi.(Un nouveau silence, les yeux dans les yeux, du brasillement dans son regard, une interrogation à laquelle elle ne répond pas.) Je continue : parce que c’est ce que tu veux.
Elle prend une nouvelle gorgée de bulles tout en me fixant encore. Je discerne dans un éclat d’iris que j’ai vu juste. Emma se détourne et marche dans le salon, en direction de la terrasse donnant sur la ville. Elle sort sans jeter un œil derrière elle, pour voir si je la suis. Je fais quelques pas et je regarde son dos, ses fesses, ses jambes, et je sens que malgré mon éjaculation un peu plus tôt, je peux avoir encore de la vigueur. Emma s’appuie contre la rambarde et contemple la ville en buvant à nouveau des bulles.
J’apporte la bouteille à l’extérieur, la pose sur une table basse, puis m’approche d’elle. Son dos me tente pour la caresser d’un doigt, repousser cette mèche rebelle d’un petit mouvement qui chatouille. Mais me ravise. ...
... Non, ne pas la toucher. Je la sens fébrile, humer cet air d’été de tout son corps, une respiration chaude qui gonfle ses seins, un œil qui tente maintenant de voir derrière. Je pourrais lui chuchoter à l’oreille de relever sa jupe, et je la prendrais sans retenue, comme ça, au-dessus de la ville. Je crois que c’est ce qu’elle désire. Elle appréhende un mouvement de ma part, frissonne. C’est probablement dû au vent chaud.
Ma main est tentée de lui toucher le cou, de lui serrer l’épaule, de descendre sur son bras et arrivée au coude, du revers de la main, de passer au dos, que la jointure de la main suit, sans à peine toucher, le creux du dos de la belle et coule jusqu’au coccyx, là où autrefois l’humain possédait une queue. La belle tendrait les fesses, tentée, attirée. La main alors se retournerait rapidement pour descendre encore et prendre une fesse, au complet, dans son creux, alors que la bouche de l’homme à qui appartiendrait cette main croquerait la clavicule tatouée, après avoir humé le parfum de sexe émanant du corps offert, donné, là, juste là, à prendre…
Toutes ces idées me tournent en tête et je me ravise. Je laisse Emma regarder les lumières de la ville, et écouter le grondement des rues. Je vais m’asseoir sur la chaise en osier et je m’allume une cigarette. Emma se retourne vers moi, dos à la ville, les coudes appuyés sur la rambarde. Ces petits seins pointent. Ses cheveux volent dans le vent.
— J’aurais cru que tu m’aurais prise par-derrière…
— Non, pas ...