1. Dérapage pendant le confinement (1)


    Datte: 27/01/2022, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: justiciar, Source: Xstory

    ... se voir. La tension sexuelle entre nous devenait insupportable.
    
    Antho s’est retourné derrière moi. Mon cœur s’est arrêté, j’avais oublié sa présence. Je n’en revenais pas d’être en train de faire ça. En tendant l’oreille, j’ai pu confirmer à sa respiration qu’il était bien endormi et nous faisait maintenant dos. Ce sentiment de culpabilité terrible qui rongeait mon cerveau était submergé par l’odeur d’Alexis qui devenait enivrante. Son visage ne devait pas être à plus de quinze centimètres de moi.
    
    Je crois qu’on est resté une éternité comme ça. On se respirait, profitait de la chaleur de cet attouchement. Soudain, Alexis a refait un mouvement subrepticement et j’ai senti son souffle sur mon visage. Je ne pensais pas qu’il était si près. Mon cœur martelait dans ma poitrine, j’étais persuadée qu’Antho --s’il se réveillait-- pouvait l’entendre et se douter de quelque chose. Je ne pouvais plus revenir en arrière.
    
    Complètement tétanisée. J’ai jamais ressenti de tels papillons dans le ventre qu’à ce moment. Mon cerveau me hurlait de tout arrêter. De me retourner et de faire semblant de dormir. Mais chaque fibre de mon corps voulait me rapprocher encore plus de la chaleur d’Alexis. Après tout, on s’était déjà vautrés l’un sur l’autre plein de fois, des soirs sur le canapé. Il n’y avait rien de mal à vouloir un peu de proximité humaine. Quelques rayons de lune qui perçaient les rideaux illuminaient faiblement le contour de la tête d’Alexis. Sans pouvoir les voir, je ...
    ... devinais ses longs cheveux blonds en bataille sur sa tête. Il était si proche de moi que je sentais son souffle rapide sur mon visage. Ma respiration à moi était si lourde que je me sentais sur le point de défaillir.
    
    Au même moment, comme un seul corps, nous avons subrepticement glissé nos têtes l’une vers l’autre. Mes lèvres se sont posées sur les siennes. J’ai arrêté de respirer. Il n’a pas bougé sa bouche et je n’ai pas bougé la mienne. Il n’y avait rien de plus. Juste une deuxième liaison de nos corps. Nos lèvres étaient immobiles dans l’intimité l’une de l’autre. Le temps semblait s’être arrêté. Tout flottait autour de nous. J’aurais pu rester une éternité ainsi. Ses lèvres si chaudes et si douces étaient tendrement plaquées contre les miennes. Une vague de chaleur irradiait chaque centimètre carré de ma peau, déferlant de ce baiser innocent.
    
    L’image d’Antho a surgi dans mon esprit plusieurs fois. Je me répétais que je n’étais pas en train de le tromper. On n’était pas en train de s’embrasser. On était juste deux bons amis qui avaient besoin de chaleur humaine. Alexis, lui, était immobile contre moi. Je pense qu’il profitait du moment présent lui aussi, comme un ange au calme sur son nuage.
    
    J’éprouvais soudainement tant de tendresse pour lui. J’étais entouré des deux hommes qui comptaient le plus pour moi. Mon copain à ma droite, et un de mes meilleurs amis à ma gauche. A ce moment-là, je crois que j’ai définitivement perdu contrôle de mon corps. J’étais comme ...
«12...456...»