1. Dérapage pendant le confinement (1)


    Datte: 27/01/2022, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: justiciar, Source: Xstory

    ... là, a gémi Alexis. Ton matelas est si confortable mec, tu ne te rends pas compte.
    
    — Si, je dors dessus toutes les nuits.
    
    — Ca vous dit de dormir ici pour cette nuit ? On le redéplacera demain matin au réveil, j’ai proposé.
    
    Manifestement, Antho n’était pas plus emballé par cette idée que par celle de démanteler son lit six heures plus tôt. Mais la fatigue devait avoir raison de lui parce qu’il a haussé les épaules.
    
    — Moi ça me va, a lancé Alexis. Je suis incapable de bouger le moindre muscle. Elsa, tu peux éteindre le projecteur s’il te plaît ?
    
    — Pourquoi moi ? j’ai répliqué.
    
    — Parce que tu es la plus proche. Et que c’était ton idée de dormir ici. Et en plus, je suis déjà endormi, a-t-il répondu à mi-voix les yeux fermés.
    
    En le voyant entrouvrir un œil pour observer ma réaction, je lui ai fait une grimace qui l’a fait sourire. Puis je me suis levée pour tout éteindre. Sans lumière, il faisait très noir dans la pièce. Je suis vite retournée me blottir sous la couette contre Antho.
    
    — Bonne nuit les amis, a dit Alexis. Ne baisez pas à côté de moi s’il vous plaît.
    
    — Tu aimerais bien, l’ai-je taquiné.
    
    J’ai posé ma tête sur l’épaule d’Antho et mon bras sur son torse musclé. Il a grogné.
    
    — Ah non j’ai déjà tellement chaud entre vous deux, ça ne va pas être possible.
    
    — On peut échanger si tu veux.
    
    Je ne sais pas pourquoi j’ai dit ça.
    
    Antho est resté silencieux quelques instants puis a marmonné : « Vas-y. ». Ma respiration s’est ...
    ... accélérée.
    
    Il s’est hissé au-dessus de moi puis s’est décalé vers le bord du lit. Je rougissais un peu à l’idée de me retrouver moi toute fragile entre deux hommes. Heureusement, la nuit cachait mon visage. Comme pour marquer son territoire, il m’a attrapée par la taille et m’a tirée vers lui fermement. Je me suis blottie en petite cuillère contre lui. Il m’a enlacée avec son bras et je me suis encore plus plaquée contre lui. Sentir sa présence calme et protectrice avait un côté si apaisant. On est resté comme ça un long moment, à profiter du présent. Ma tête tournait encore beaucoup à cause de l’alcool et la drogue, et je sentais que j’allais mettre un moment à trouver le sommeil.
    
    Au bout d’un moment, Antho s’est détaché de moi et s’est éloigné pour dormir sur le dos. J’ai soupiré de frustration et par réflexe, j’ai reculé mes fesses pour essayer de retrouver son contact, en vain.
    
    Désormais livrée à moi-même dans cette mer de couette, je me suis étirée et repositionnée au cœur du matelas pour trouver une position confortable. Sans l’intimité avec mon copain, je me sentais comme abandonnée dans une froide nuit. Seule, mon cerveau commençait à rêvasser, mais bizarrement. Ce sentiment de délire léger qui arrive quand on fait trop d’excès en soirée. Avec des flashs inexplicablement anxiogènes qui mêlent rêvent et réalité. Je me retournais toutes les cinq minutes pour essayer de me calmer.
    
    Une fois, en étirant ma jambe, celle-ci a effleuré la jambe d’Alexis allongé de l’autre côté. ...
«1234...8»