Mise à jour (le jour)
Datte: 24/01/2022,
Catégories:
Transexuels
policier,
Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe
... cette relation. Or elle/il n’avait pas 16 ans au moment des faits. Il serait tombé pour détournements de mineur, aggravé par le fait qu’il était son patron. Il avait subi stoïquement, mais non sans répercussion.
Tout ceci expliquait l’isolement social, la paranoïa sécuritaire. Si ce que racontait la belle Adeline reflétait une certaine vérité, je comprenais mieux qu’ils ne conservent rien. Il s’attendait au pire et agissait en conséquence. Nous n’avions rien trouvé et nous ne trouverions rien.
Tous les éléments désignaient, de plus en plus, « Charline » comme coupable idéal. Il suffisait de trouver qui se cachait derrière ce prénom féminin. Sauf qu’elle/il semblait être passé à autre chose… ou à préparer sa vengeance !
La belle Adeline, malheureusement, n’avait pu nous donner aucune indication sur l’identité réelle de ce troll qui avait pourri la vie de Sanmarco.
Je chargeai mes deux zigotos de chercher dans les archives de la boîte de Sanmarco dans les années 2000, de contacter l’URSSAF. S’il avait employé « Charline », on devrait trouver des traces d’un Charles. Enfin s’il s’était contenté de féminiser le prénom.
— S’il n’avait pas encore 16 ans au moment de l’embauche, il devait certainement avoir un contrat d’apprentissage, me fit remarquer Martineau.
— À moins qu’il l’ait employé au black, le contra Anna. Et s’il avait des intentions douteuses dès son embauche…
Mais Poilala junior venait de nous annoncer l’arrivée de Charles Beaumont. Je briefai ...
... rapidement Anna et Bryce sans leur cacher que je le connaissais, restant dans le flou quant à notre relation. Je m’éclipsai dans mon bureau avant qu’ils ne posent des questions gênantes.
Les vidéos ! J’allais enfin pouvoir les regarder. Par acquit de conscience, je ne croyais pas Charles capable d’un tel sadisme. Rien dans le témoignage de la gouvernante/femme de ménage, amie et confidente, n’écartait mon amant d’un soir des suspects potentiels.
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Charles Beaumont n’était pas très rassuré quand il se présenta à l’hôtel de police. Il n’avait guère de sympathie pour la flicaille. Les quelques rencontres avec cette gent avaient eu lieu lors de contrôles d’identité dans des clubs où les mœurs effectuaient des descentes. Si ça ne lui avait jamais causé d’ennui, il n’en avait pas moins détesté l’état d’esprit de cognes. Entre palpations déplacées, remarques homophobes et mépris affichés, sans parler du vocabulaire employé. Lorsque Claude lui avait révélé la profession de Colette, ça l’avait refroidi. Heureusement, elle appartenait à une autre race. Elle lui plaisait. Mais depuis qu’elle savait que le ténébreux Paolo l’avait baisé, il avait senti la méfiance dans son regard. Son attitude l’avait peiné, mais aussi inquiété.
Le poulet qui était à l’accueil après vérification téléphonique le dirigea vers l’étage de la criminelle. En montant dans l’ascenseur, Charles se sentait déjà dans la peau d’un coupable. Tout ce qu’il avait entendu sur les méthodes policières ...