Le romantisme n'est pas mort (il dort) (2)
Datte: 23/01/2022,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Strangemax, Source: Xstory
... c’était le baisodrome officiel de la boîte, car elle était à l’écart et rarement utilisée pour sa destination première. J’ai l’ai donc attrapé par le bras pour l’entraîner. Vraiment, je ne sais pas ce qui m’a pris, j’étais comme possédée. Croyez-le ou pas, c’était bien la première fois de ma vie que cela m’arrivait. Lui semblait complètement dépassé par les événements et se laissait faire comme un petit garçon égaré, avec sa moustache asymétrique et sa chemise mal repassée.
Une fois dans la salle, il y eut un instant de flottement. Ses derniers occupants avaient laissé le projecteur allumé, les lumières éteintes, les volets clos : une présentation commerciale se déroulait tranquillement sur le mur nu qui servait d’écran. La grande table en aggloméré entourée de chaises vides donnait une impression de désolation, presque de fin du monde. Comment ne pas se dire dans ce contexte que tout était permis ? Je savais parfaitement où je voulais en venir, j’ignorais complètement pourquoi et j’hésitais à franchir le pas pour de bon. Naturellement, F était pour sa part tout à fait ridicule, dans une situation qu’il n’avait sans doute jamais connue. Maintenant qu’il avait compris ce qui se passait, il arborait néanmoins une sorte d’assurance maladroite, qu’il s’entraînait sans doute depuis des années à jouer devant son miroir, fausse assurance teintée d’un effroi réel. Qu’allais-je donc faire de lui ? Le pire, c’est qu’il m’excitait de plus en plus, ce con !
Lui ou la situation, je ...
... ne sais pas trop et je m’en foutais bien. Soudain, il s’est jeté sur moi, me glissant sa langue dans la bouche comme un collégien. Putain, j’ai bien failli lui foutre deux baffes en le traitant de tous les noms. Tout de suite après, je me suis souvenu que c’était moi qui l’avais entraîné là et que j’avais toujours terriblement envie de lui. Une fois lancé, le loser s’enhardit. Il ne lui fallut pas très longtemps pour que sa main se fraye un passage jusqu’à mon sexe. Sa rudesse me plut. Il me sembla que c’était exactement ce que je recherchais, ce que mon corps avait senti émaner de lui. Sans doute avait-il appris l’essentiel des trucs qu’il savait sur le sexe dans des films pornos. Bizarrement, ça a son charme. Il me caressa ensuite allégrement les fesses, qu’il semblait particulièrement apprécier. Il faut reconnaître que je suis pas mal foutue et que je m’entretiens bien.
Je m’amusais en pensant que j’étais sans doute le plus beau coup de sa vie, que pour lui, avec moi, là, c’était un peu le sommet de sa vie sexuelle qui était en train de se jouer. Il aventura alors un doigt entre mes fesses, mais en coup de reins discret et efficace le ramena dans le droit chemin : les hommes sont tous les mêmes !
En moi luttaient toujours mes instincts, qui me poussaient à aller plus loin, et ma raison, qui ne comprenait pas ce qui se passait. F profita de mes absences pour passer aux choses sérieuses. Sans que je m’en sois vraiment rendu compte, il avait fait glisser mon pantalon et ...