1. Ce que femme veut, Dieu le veut


    Datte: 22/01/2022, Catégories: fhh, miroir, fouetfesse, Humour Auteur: Samuel, Source: Revebebe

    ... boxeur ?
    — Précisément un boxeur. Parce qu’un boxeur sait doser les coups qu’il donne et qu’il saura donc s’adapter à ce que je peux supporter. D’ailleurs ne dit-on pas que la boxe est le noble art ?
    — Tu es à ce point droguée au masochisme !
    — Masochisme, tout de suite les grands mots ! Tout ça pour quelques tapes sur les fesses !
    — Bon, bon, mais tu ne veux pas voir un psychologue ?
    
    Apparemment, elle ne voulait pas. Fabio est donc venu ; c’était un bel athlète effectivement. Il entrait avec une extrême courtoisie, puis il allait se changer dans la salle de bain d’où il ressortait dans le superbe peignoir qu’il arborait sur le ring. Il faisait alors quelques mouvements d’assouplissement et il officiait avec un sérieux imperturbable alternant de vraies fessées avec quelques tirages de cheveux et autres pinçages de la peau aux endroits et aux moments stratégiques. Sophie atteignait alors le nirvana.
    
    — Antoine, mon chéri… Aïe ! tu ne peux pas savoir comme je t’aime ! Aïe !
    — Oui, mais s’il n’y avait pas l’autre…
    — Allons, ne sois pas blessant. Fabio, ce n’est pas l’autre, c’est un adjuvant ; c’est un expresso italien bien tassé, c’est… Aïe ! Vas-y Fabio ! Vas-y ! À toi, maintenant, Antoine ! Prends-moi à fond les manettes ! Aïe ! Baise-moi, Antoine ! Frappe, Fabio ! Aïe, ya, aïe !
    
    La vie aurait pu continuer ainsi dans la plus grande sérénité, mais Antoine n’y trouvait pas son compte.
    
    — C’est exactement ce que je viens de dire : je n’y trouve pas mon ...
    ... compte.
    — Mon bonheur, ma félicité érotique, ça n’est rien pour toi ?
    — Si, ça compte beaucoup. Mais à quel prix ?
    — Jusqu’ici tu ne t’en plaignais pas et tu aimais même m’enduire de produits calmants et de crèmes réparatrices le soir devant la télé, puisque nous n’avons pas de feu de bois.
    — Disons que jusqu’ici… Ça pouvait encore passer, même si… Enfin, il y aurait beaucoup à dire et à redire. Mais ces derniers temps, ton Fabio pousse tout de même le bouchon un peu loin, je trouve.
    — Et pourquoi ça, s’il te plaît ?
    — D’abord, j’ignorais qu’il était nu sous son peignoir. Sur un ring, je suppose qu’il porte un short ou un caleçon.
    — C’est vrai et je lui en ai demandé l’explication. Il ne peut pas se permettre de mettre son short de compétition parce que son sponsor ne l’admettrait pas. Il m’a dit aussi que s’il revêtait son habit de lumière ou de combat, il aurait plus de mal à retenir ses coups. L’instinct, qu’est-ce que tu veux…
    — Oui, enfin, il se permet quand même quelques privautés qui ne sont pas de mon goût.
    — Non, tu as l’esprit mal tourné. C’est juste qu’il se prend au jeu.
    — Mais Sophie, tu es aveugle ou quoi ? L’autre soir, il avait le peignoir ouvert, le sexe tendu…
    — Ça, c’est physiologique, complètement logique.
    — Moi, je dis ça, je dis rien, mais j’aimerais pas passer pour un cocu et j’aimerais pas non plus qu’on te prenne pour une pute à la salle de gym. Parce que tout se sait, figure-toi.
    — Une pute ! Alors ça, c’est la meilleure ! Une pute, alors qu’il ...