1. Ce que femme veut, Dieu le veut


    Datte: 22/01/2022, Catégories: fhh, miroir, fouetfesse, Humour Auteur: Samuel, Source: Revebebe

    Nous étions en pleine gesticulation copulatoire et plus très loin de la congestion éjaculatoire quand elle me dit :
    
    — Et si tu me frappais ?
    — Moi ?
    — Oui toi, évidemment.
    — D’accord, mais attends au moins qu’on ait fini de faire l’amour.
    — Mais justement j’aimerais que tu me frappes pendant qu’on baise. En tout cas, j’aimerais voir l’effet que ça fait…
    — Je veux bien essayer, mais comment veux-tu que je fasse ? Je ne veux pas te faire mal.
    — Mais si justement !
    — Tiens, vlan, sur les fesses !
    — Tu es sérieux, là ? On dirait du Brassens.
    —« Ma main vengeresse est retombée, vaincue !
    
    Et le troisième coup ne fut qu’une caresse… »
    
    — Voilà, juste une caresse, rien de plus.
    — C’est déjà pas si mal, une caresse.
    — Oui, mais aujourd’hui je voudrais autre chose.
    — Franchement, ce n’est pas mon truc. Tu pourrais me frapper, toi ?
    — Oui.
    
    Quelques jours plus tard, la conversation reprit sur le même sujet :
    
    — Écoute Antoine, j’aimerais réaliser ce fantasme une fois dans ma vie. Mais toi, quelle que soit la position que nous adoptons, tu te défiles à chaque fois.
    — Frapper une femme, c’est au-dessus de mes forces. J’ai voulu, pour te faire plaisir, te taper un peu, mais rien à faire. Et pour tout te dire, ça me fait même débander.
    — Bon, bon, n’en parlons plus.
    
    Effectivement, ils n’en ont plus parlé pendant une semaine, mais Sophie est vite revenue à la charge.
    
    — Est-ce que ça te dérange si je branche le grand ventilo ?
    — Tu as si chaud que ça ?
    — ...
    ... Non, je vais m’arranger pour qu’il me frappe de ses pales au moment fatal.
    — Mais ça va te zébrer la peau et sévèrement !
    — Tu crois vraiment, mon amour ! Ah quel pied !
    
    La situation s’arrangea, il la prit sur lui (en cette période, il prenait beaucoup sur lui) et on approcha le ventilateur menaçant. Il frappa une fois les fesses de Sophie, mais, surprise, elle se retira par réflexe et le ventilo s’attaqua aux génitoires d’Antoine, ce qui n’allait pas le réconcilier avec l’idéal de la souffrance. Il fallut laisser passer quelques semaines pour simplement envisager une nouvelle fornication tant la douleur avait été vive. Mais Sophie, qui avait le même caractère que sa mère, ne voulut pas en rester là.
    
    — Je suis vraiment désolée pour l’autre fois ; tu avais raison, ce n’était pas du tout une bonne idée.
    — N’en parlons plus. Désormais tout marche comme sur des roupettes.
    — Bonne nouvelle. Mais je renonce désormais aussi bien à te demander un coup de main ou d’autre chose qu’à utiliser une machine célibataire.
    — J’en suis heureux, et je t’avoue que faire l’amour avec toi n’engendre pour moi aucune lassitude.
    — Mais pour moi non plus, rassure-toi. Seulement, je tiens à mon idée. Alors, voilà ce que je te propose. À la salle de gym, j’ai rencontré, en toute amitié bien entendu, un jeune boxeur, Fabio.
    — Un Italien ?
    — Je ne sais pas, mais tout le monde l’appelle Fabio. La question n’est pas là. Il serait ravi de venir me donner quelques coups pendant nos étreintes.
    — Un ...
«123»