Impardonnable !
Datte: 10/08/2018,
Catégories:
fh,
extracon,
Collègues / Travail
lunettes,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
Auteur: Alex et Anne, Source: Revebebe
... ma tête contre le mur, je regarde autour de moi, recherchant une bulle d’oxygène. Serait-ce une ombre sous une des arcades ? Serait-ce une branche d’un de ces buissons, ou un chat que nous perturbons dans sa chasse nocturne ? Non, il y a bien quelqu’un qui nous épie. Anne redouble d’effort et pompe vigoureusement ma bite totalement gorgée de sang.
Anne tourne légèrement la tête. Elle aussi semble avoir perçu l’ombre. Va-t-elle s’arrêter ? Non ! Nos regards se croisent, elle m’apostrophe d’un clin d’œil. Cette complicité m’achève et je me sens venir. J’ai même peine à retenir quelques râles tant l’extase me transporte. Consciente que mon orgasme approche, Anne relâche son étreinte et me lance alors :
— Ce pari-là aussi, finalement tu vas le perdre.
— Oui, avoué-je vaincu.
Anne me saisit entre ses doigts et continue de me branler en jouant avec sa langue sur l’extrémité de mon gland, la bouche grande ouverte pour m’avaler. Le spectacle est digne des plus belles salopes de films porno, je n’y résiste pas une seconde de plus et des jets de sperme s’échappent. Et ils signent la perte de mon pari. Anne pour asseoir sa victoire me reprend en bouche et m’essuie de mes dernières perles.
Quelques secondes plus tard, Anne se redresse. Je la prends dans mes bras. Nous espérons que le spectacle a plu à notre invité. Mais l’ombre, déjà, a disparu. Je veux remercier Anne d’un baiser, mais elle me l’interdit pour me demander :
— Lex, Sébastien est absent cette nuit, tu ...
... montes boire un verre ?
— On multiplie les conneries depuis que je t’ai proposé ce rencard, je pense qu’il est préférable qu’on rentre chacun de notre côté… lancé-je lâchement
— M’est avis que ta femme ne va pas aimer trouver des traces de rouge à lèvres sur toi, ironise-t-elle, qui plus est à cet endroit.
—o[]o—
Ce n’est pas sans une certaine culpabilité que je suis Anne. Sortant de son sac à main une lourde clef, elle ouvre la porte d’entrée. D’un sourire, elle m’invite à entrer dans son appartement au semblant très accueillant. Anne me débarrasse de ma veste et la pose sur un portemanteau en acier griffé. Pendant ce temps, j’entre dans le salon toujours plongé dans le noir. Les reflets de la lune rendent par la large baie vitrée du balcon une atmosphère particulièrement calme. De magnifiques arbustes se dessinent dans les rayons et donnent une vie onirique à son appartement en estompant l’effet spartiate du mobilier. Anne allume la lumière. L’appartement, ancien, a été profondément remanié, une cuisine américaine, vieille mode des années quatre-vingt-dix, donne sur ce salon.
— Je peux prendre une douche ? demandé-je, soudain fébrile à l’idée que ma femme ressente l’odeur d’Anne sur mes vêtements.
— Bien sûr, je nous prépare un café pendant ce temps.
Sous la douche, les souvenirs fusent et ne font qu’accroître mon sentiment de culpabilité. Mais, Anne, en ouvrant la porte, les balaie de sa simple présence. Je tourne la tête vers elle. Anne a enlevé ses bottines et ...