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Triple A (9)
Datte: 17/01/2022, Catégories: Lesbienne Auteur: Brimbelle, Source: Xstory
... hier. Je veux pouvoir continuer à boire vos nectars. — Il est temps d’y aller, on pourra continuer notre discussion dans la voiture. La maison jusque-là silencieuse se mit à retentir du bruit de nos talons aiguilles qui martelaient le sol à chacun de nos pas. Nous avons marqué une courte pause en passant devant le grand miroir situé dans l’entrée : Nous étions vraiment à croquer. Les parents d’Andréa lui avaient offert une coccinelle Volkswagen pour sa majorité, il y a quelques mois. Elle est superbe, bicolore, bordeaux et noir, des sièges en cuir, une vraie petite voiture de nana. Seul petit problème, elle n’a que deux portes et il faut faire un peu de gymnastique pour monter à l’arrière. C’est moi qui m’y colle. Au moment où je me suis penchée en avant pour rentrer dans la voiture, ma robe est remontée et j’ai senti une main sur la peau des fesses : — Oh ! La cochonne, elle n’a pas de culotte. S’exclama Adriana. — Cochonne toi-même ! Nous sommes parties dans un fou rire et nous avons pris la route de Nîmes, Andréa n’aime pas les autoroutes. Nous nous sommes garées au parking du centre commercial « La Coupole » en plein centre-ville pas très loin des arènes. Si être nue sous ma robe, même en présence de mes amies, ne m’avait posé aucun problème lorsque nous étions dans la maison; il en était tout autrement en étant en public. J’avais toujours le sentiment de me sentir observée par des regards indiscrets quand nous déambulions dans cette galerie ...
... marchande. Je sentais en permanence des regards indiscrets sur moi, comme si j’étais nue au milieu de cette foule. J’étais troublée et ça me donnait l’étrange sentiment d’être exposée de façon indécente. Je ne pouvais m’empêcher d’épier mes reflets dans les vitrines afin de savoir qui pouvait poser un regard obscène sur moi. D’un autre côté je me disais qu’il ne pouvait y avoir que moi qui connaissais l’indécence de ma tenue. Mon trouble était tel que mes amies à plusieurs reprises s’inquiétèrent de mon silence et de la manière avec laquelle je tirais sans arrêt sur ma petite robe : — Alycia, ça ne va pas ? Tu es comme pétrifiée ? — Je me sens nue en public et ça me gêne ! — Ne t’en fais pas, personne d’autre que nous ne le sait. Tu n’as pas à t’angoisser de la sorte. Regarde-nous. Je dois aussi avouer que malgré ma gêne je commençais à en éprouver un certain plaisir. C’était un peu paradoxal de penser que ce qui me troublait le plus, pouvait en même temps produire cet effet sur moi. Mes amies s’amusaient de cet enchevêtrement de sentiments. Adriana me sortit de ma torpeur en disant : — Rentrons dans cette boutique je voudrais essayer cette robe. Elle désignait une petite robe en mousseline noire de toute beauté. Nous sommes entrées et après avoir fait le tour de la boutique elle se dirigea vers les cabines d’essayage avec plusieurs modèles. Nous étions derrière elle en allant vers un recoin dans le fond du magasin, là où se trouvaient les cabines d’essayage. J’étais ...