Une chute de vélo (11)
Datte: 01/01/2022,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Mandrakke, Source: Xstory
... déjeuner, commençai à débarrasser la table et fis la vaisselle. Je m’occupai ensuite de remettre de l’ordre dans la chambre de Julie. Petit à petit, sa demande occupa toutes mes pensées, je tentai de deviner où elle voulait aller. Mais je manquais d’indices, et toutes les hypothèses qui me venaient en tête ne faisaient qu’épaissir le mystère. J’éliminai le cinéma, les activités qu’elle ne pouvait pas encore faire, car même si son genou allait mieux, il n’était pas encore guéri. Et puis il y avait aussi cet apéro chez Romain dont elle m’avait parlé hier. La chambre et la salle de bain étaient faites, j’abandonnais mes hypothèses qui devenaient de plus en plus farfelues.
Le reste de la matinée se composa de câlins et de discussions variées. Progressivement nous apprenions à nous connaître, et rien ne venait me faire regretter d’être à ses côtés, bien au contraire. J’imaginais, j’espérais même que cette attirance était réciproque, que cette relation si fulgurante et si intense ne soit pas, au final qu’un feu de paille. Avoir en si peu de temps, autant de sentiments, aussi forts pour Julie, me faisait craindre un avenir sans elle.
Le repas, composé d’une variété de salades sortant du frigo, passa très bien par cette chaleur de plus en plus écrasante. Toutes les fenêtres étaient ouvertes, mais pas le moindre souffle d’air. La météo qui annonçait des orages depuis plus de trois jours était systématiquement démentie par les éléments. De nombreux nuages s’étaient formés hier ...
... en fin d’après-midi, mais pas une seule goutte de pluie rafraîchissante. J’enviais l’ombre des arbres de ma maison et je proposai à Julie de passer le reste du week-end chez moi, après ses « courses » et l’apéro chez Romain. Elle accepta sans toutefois me donner d’informations supplémentaires sur le programme de l’après-midi.
Le repas terminé, la vaisselle faite, Julie ne parla pas de son besoin de courses, j’en arrivais à me demander si elle ne m’avait pas juste fait marcher. Elle proposa même une sieste sur le canapé que j’acceptais avec plaisir. J’avais encore besoin de récupérer de la fatigue de ma semaine que ces deux derniers jours avec elle n’avaient pas arrangé.
Julie me réveilla de la sieste d’une pluie de petits bisous posés sur mon torse, mon cou, mes lèvres, je la pris dans mes bras en jetant un regard discret sur ma montre. 15h10. Grosse sieste, j’en avais besoin. Nous ne parlâmes pas, le contact physique, ses embrassades, sa façon de se recroqueviller contre moi étaient suffisants pour exprimer ses sentiments. Je lui répondis par des caresses légères sur ses épaules, son dos, ses joues. Au bout d’une dizaine de minutes, Julie se décida enfin à réclamer le déplacement promis en ville.
— Tu es sûre mon ange ? Il fait très chaud ici, ce sera pire en ville.
— Je n’en ai pas pour longtemps, et j’ai un grand besoin de… ce que je vais acheter... On y va ?
— Laisse-moi prendre une douche rapide, et je suis prêt dans cinq minutes.
— Tu la prendras en ...