1. Ma vie comme dans un X des années 70 (2)


    Datte: 31/12/2021, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: luc_marie92, Source: Xstory

    Si vous êtes ici, c’est probablement que le titre de l’histoire a retenu votre attention. La vie serait tellement plus simple, n’est-ce-pas, et notre sexualité plus épanouie, si nous avions su traduire dans nos existences la sereine liberté à deux, trois, quatre ou plus, qui servait de fil rouge aux films pornos français du début des années 80. Le temps de ma jeunesse...
    
    Si vous avez su vous inspirer de ces histoires débauchées, je vous félicite et vous envie. Ce n’étaient pas les idées qui me manquaient, ni les partenaires envisageables. Peut-être un peu d’audace? Cette aptitude à saisir, sur le moment, l’opportunité qui peut-être vous a fait de l’œil...
    
    Retour sur une autre histoire... Chantal avait été, trois années durant, ma collègue. Collègue parfaite, une belle femme mature, cheveux auburn coupés mi-courts, sourire avenant, petit accent chantant du sud, très énergique, beaucoup d’humour. Elle vivait seule, divorcée, et confiait qu’elle appréciait volontiers de "faire la fête". Si elle parlait d’un soir où elle avait bu un peu trop, elle disait "j’étais pompette, je te dis pas !" Ce petit côté kitsch ou ringard dans certaines expressions lui donnait un petit côté candide. Mais elle se révélait très ouverte et pertinente dans les discussions. Habillée classique, élégance discrète, elle portait joliment sa quarantaine chaleureuse.
    
    J’avais beau vivre en couple, je regardais volontiers d’autres femmes, au moins pour l’inspiration. Et oui, je me masturbais ...
    ... volontiers en imaginant une Chantal "un peu partie", m’invitant à la rejoindre, histoire de vérifier que les différences d’âge - j’avais quelque vingt-cinq ans - ne sont pas toujours un obstacle. Nous avions été un peu complices, elle m’avait un jour confié qu’elle adorait les belles lingeries. Et je n’avais pas osé - ou pas pensé ! - lui dire "Je suis tout prêt à t’admirer dedans, tu sais..." Elle m’avait également glissé, une autre fois, qu’elle trouvait ma compagne superbe, et je n’avais pas davantage songé à lui proposer de lui faire ce compliment de vive voix, une prochaine fois où nous irions dîner tous les trois dans quelque pizzeria proche de son domicile, ce que nous avions déjà fait une ou deux fois. On avait bu ensuite un verre ou deux. On ne s’imagine pas le nombre de rencontres inabouties parce qu’on n’a pas eu la bonne réplique au moment opportun.
    
    Lorsque nous repartions, j’avais un goût de rendez-vous manqué de peu, qui me tracassait. Une fois j’avais du avouer à ma chérie que Chantal m’excitait pas mal. Elle ne le prenait pas mal, mais n’était pas assez délurée pour me dire "Tente ta chance."
    
    A présent, Chantal et moi ne travaillons plus ensemble. On prend des nouvelles, de temps à autre. A cette époque, pas de portable. Ni messagerie internet, ni tchat, ni Zoom qui tiennent. Juste ce bon vieux téléphone filaire qui limite les déplacements du corps, et les divagations possibles de l’esprit... Chantal m’appelle un soir. Je lui propose de trouver un moment dans nos ...
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