1. Une vie pas comme les autres (7)


    Datte: 31/12/2021, Catégories: Lesbienne Auteur: zooph34, Source: Xstory

    ... nous nous regardons en souriant. Il faut faire quelques courses, il n’y a pas de commerce dans le quartier, mais il y a un petit super marché à Lacroix Falgarde. Nous nous habillons, façon de parler quand on voit la longueur des jupes et l’opacité des corsages, et sautons dans ma voiture.
    
    Les filles prennent un caddy et marchent devant nous. Nous voyons le bas de leurs fesses à chaque pas, je suppose qu’il en est de même pour nous, mais à quarante-deux ans, j’assume la beauté de mon corps, et Sophie aussi. Une jeune fille très brune se précipite sur elles, elle est très jolie, Christina Reali à vingt ans et en plus mat.
    
    — Manon, Luce, coucou mes chéries.
    
    Elle les embrasse sur la bouche d’un baiser rapide, devant tout le monde, sans complexe. Elle aussi porte une jupe plissée très courte et un corsage assez subjectif.
    
    — Oh, Enno, mais que fais-tu là, je croyais que tu gardais ta nièce tout le week-end ?
    
    — Oui, mais Fatna est venue prendre sa fille ce matin, encore une fois, bon anniversaire ma chérie, ça s’est bien passé hier ?
    
    — Oui, merci Enno, merci ma chérie, que fais-tu aujourd’hui.
    
    — Rien de spécial, ma mère est chez Radia à Toulouse, je me fais chier, je n’ai pas de moyen de locomotion.
    
    Manon se tourne vers moi.
    
    — Enno peut venir passer la journée avec nous ?
    
    — Bien sûr, mais tu lui parle des règles de vie chez nous.
    
    — Ne t’en fais pas, elle suivra.
    
    — Bon, et bien finissons ces courses.
    
    Une demi-heure plus tard, nous sommes dans la ...
    ... voiture sur la route du retour.
    
    — Putain, quelle bagnole, fabuleux, ça doit être génial pour faire l’amour, tu as déjà essayé Manon.
    
    — Non, mais je connais deux personnes qui l’ont déjà fait.
    
    — A bon, qui ça ?
    
    — Moi et Laurence, derrière, là où vous êtes mes chéries.
    
    Enno nous regarde avec de grands yeux, elle doit se demander dans quelle famille elle est tombée, mais ça n’a pas l’air de lui déplaire. Nous arrivons à la villa, une fois dans le hall, Manon et Luce font valser leurs fringues, Sophie et moi-même ne sommes pas aussi rapides, nous attendons d’être dans le salon. Je regarde Enno, elle nous regarde.
    
    — Manon ne t’a rien dit ?
    
    — Non, je ne lui ai rien dit parce que je sais qu’elle va comprendre tout de suite.
    
    — Il faudrait être bête pour ne pas comprendre qu’il faut que je me déshabille, ça tombe bien, j’adore être nue.
    
    Elle joint le geste à la parole, comme nous toutes, elle est à poil sous sa jupe et son corsage. Elle n’est pas très grande, mais très bien faite, des seins ronds et hauts, adorable bonnet B, pas un gramme de graisse, beau pubis lisse, superbes fesses et très belles jambes, et puis, elle a cette magnifique peau un peu cuivrée, encore un petit canon.
    
    — Tu fais quoi dans la vie ?
    
    — Je suis en première année de droit comme Manon et Luce, nous sommes constamment ensemble, inséparables à la fac.
    
    — Et ailleurs ?
    
    — C’est un peu plus compliqué, je suis maghrébine, comme on peut le voir à la couleur de ma peau, la famille ...
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