1. Un mariage peu banal


    Datte: 30/12/2021, Catégories: ffh, religion, grossexe, fête, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, hdanus, Humour Auteur: Jacquou, Source: Revebebe

    Ce mariage, Rosy s’y préparait depuis des mois. Pas pour elle (non, elle avait déjà donné et vivait désormais en célibataire endurcie), mais pour sa fille. Comme quoi l’exemple parental ne sert pas toujours. Et même au contraire. Le mariage aurait donc lieu dans un village de la Creuse, département réputé pour le nombre de ses vaches et pour la minceur de ses infrastructures ferroviaires. Rosy avait invité son amie Carine, avec laquelle elle avait accompli naguère quelques frasques sexuelles, ce qui crée toujours quelques complicités. Là, il n’en était plus question. On ne plaisante pas avec le mariage, surtout quand il est religieux.
    
    Avant le grand jour, Rosy avait procédé à quelques formalités indispensables. Elle s’était d’abord acheté une robe d’été au ton vaguement léopard dont elle supposait qu’elle mettrait son corps mince en valeur. Après tout, pourquoi ne pas séduire dans un jour comme celui-là ? Elle serait « quinquagéniale » avec ça. On se défend comme on peut quand on a l’âge de marier sa fille.
    
    Puis elle avait contacté le curé de la paroisse pour réserver l’église. Une voix chaude et amicale lui avait répondu au téléphone. Rosy en avait été favorablement impressionnée, car elle s’attendait à une voix chevrotante de vieil abbé proche du paradis. Rendez-vous fut pris avec le curé pour régler les détails, notamment financiers, car un mariage à l’église, c’est tout sauf gratuit.
    
    Le jour venu, Rosy sonna au portail du presbytère de ce village de la Creuse ...
    ... perdu au milieu des bois et des prés. Un type en sortit en bras de chemise, barbu et décoiffé, le poitrail velu bien en évidence, tout à fait le genre ouvrier agricole très sexué.Tiens, se dit Rosy,le curé a un copain.
    
    — C’est à quel sujet ? demanda l’homme.
    — Euh, pour un mariage, répondit Rosy en se présentant.
    — Mais entrez donc, je vous attendais !
    
    Rosy bredouilla. Ainsi donc, ce type rural aux bras velus et puissants était le curé. Quelle surprise ! Il la fit asseoir à la table de la cuisine après avoir écarté quelques paperasses, car le curé avait été surpris en plein travail bureaucratique (le denier du culte ?). Après avoir repris ses esprits, Rosy exposa ses desiderata que le barbu écouta avec attention. Puis il annonça ses conditions, que Rosy accepta sans sourciller. La Creuse n’était vraiment pas chère en comparaison avec Bandol, sa terre d’immigration. Rosy appelait son interlocuteur « monsieur le curé », mais celui-ci l’arrêta :
    
    — Appelez-moi Alphonse, c’est mon prénom. Oui, je sais, c’est un peu démodé, mais je n’y peux rien, j’ai été baptisé ainsi et je m’y suis fait.
    
    Bien qu’agnostique, pour ne pas dire athée, Rosy était assez séduite par cet homme d’Église d’allure virile et à la voix chaude. Elle y repensa sur la route du retour et fit part de ses commentaires à Carine par téléphone, tout en roulant :
    
    — Hep là, ne t’emballe pas, un curé reste un curé, lui répondit son amie, qui se vantait d’être très pieuse et pratiquante, sans pour autant ...
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