1. Le projet artistique (29)


    Datte: 26/12/2021, Catégories: Lesbienne Auteur: Yojik, Source: Xstory

    ... haut.
    
    — Bah Am ! Qu’est-ce que tu racontes ? me demanda Marie.
    
    — Oh rien. Je suis trop en manque, du coup, je raconte n’importe quoi.
    
    — C’est rien. Je sais ce... commença Carine avant d’arrêter net.
    
    — Quoi ? Toi aussi tu serais bien allée avec eux ? s’étrangla Sylvie.
    
    — Eh, ça fait un mois qu’on a pas baisé une bite.
    
    — Elisa tu te rends compte de ce qu’elles disent.
    
    Elisa ne répondit pas, mais regarda ailleurs pour éviter le regard de Sylvie.
    
    — Non, mais Elisa ?! Toi aussi.
    
    — Euh. Disons que là ça fait long, très long. Et ne serait-ce pour leur montrer ce que c’est qu’une vraie femme et fermer leur clapet.
    
    — C’est vrai qu’ils ne se doutent de ce qui les attendrait si on s’occupait d’eux. Ah ah ah.
    
    La remarque de Sylvie nous fit rire. Elle n’avait pas tort. Ces petits jeunes devaient nous prendre pour des oies blanches avec nos looks guindés. Je dis "petits jeunes" alors qu’ils devaient avoir entre vingt et vingt-deux ans. Nous n’en parlâmes plus pendant un moment. Nous allions repartir du centre commercial quand ils nous interpellèrent à la sortie.
    
    — Hein, les gonzesses. Regardez, on est six maintenant. Et on a les capotes, dit l’un d’eux en exhibant une boîte toute neuve.
    
    — Bah alors, on a une boîte de capotes pas ouverte ? Vous devez être encore puceaux alors, les rembarra Sylvie.
    
    — Ah non. On les a achetés exprès pour vous.
    
    — Pfff. Allez donc les mettre et vous tirer sur la nouille ou plutôt le vermicelle, leur lança Liz.
    
    — ...
    ... Ah non nous c’est plutôt la taille canoli.
    
    — Encore des vantards. On nous promet ça et on n’a que ça.
    
    Marie venait de montrer son avant-bras puis son petit doigt. Nous nous moquâmes d’eux en agitant le petit doigt. Ils s’énervèrent un peu :
    
    — Eh oh, on a été corrects. Et on est prêt à vous montrer tout de suite nos bites de cheval et vous démonter bien comme il faut !
    
    — Et vous comptez faire ça où ? Sur le parking du centre commercial ?
    
    — Euh euh non, on a un coin tranquille pas loin. On va bien vous recevoir et vous en mettre plein la chatte.
    
    Ils m’énervaient ces petits cons. Je sentais les autres assez agacées aussi. Il était temps de mettre fin à cette mascarade.
    
    — Allez, on laisse ces blaireaux, dis-je.
    
    — Euh attendez. Euh j’ai bien envie de leur montrer qui on est.
    
    — Bah Sylv, t’as pété une durite ? s’étonna Carine.
    
    — Non, mais d’une part, ces pseudo machos me brisent les ovaires et d’autre part, j’avoue qu’un coup de bite...
    
    — Merde, t’es vraiment aussi en manque que nous, lui dit Liz.
    
    — Bon on fait quoi ? On a trois choix : on rentre chez nous ou on va chez Elisa et on se broute le minou ou on baise ces connards, résumai-je.
    
    Personne n’opta pour le premier choix. Mais nous balancions entre les autres quand ils prirent la décision pour nous :
    
    — Bon les pucelles. Si vous vous décidez pas, cassez-vous. C’est dommage, on vous aurait fait grimper au plafond trois fois avant qu’on vous remplisse la chatte de notre foutre.
    
    — Chiche, ...
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