Offerte (entre fantasme et réalité) (1) - Histoires de Sexe

Offerte (entre fantasme et réalité) (1)

Antoine devait pas mal d’argent à Henry.

L’important n’était pas vraiment la cause de cette dette, même si le jeune homme avait dû fournir des explications à Gabrielle, sa petite amie, mais le montant de la somme due, le fait qu’Henry n’acceptait plus de délai pour qu’être remboursé, et, surtout, que le jeune couple n’avait pas un sou en poche. Henry, plutôt irrité, avait convoqué Antoine. Face à l’impossibilité de remboursement immédiat, il avait proposé un arrangement en nature sans laisser au jeune homme d’autre choix que d’accepter : le remboursement de la dette, c’était Gabrielle. Elle devait être disponible pour lui à chaque fois qu’il l’exigerait, jusqu’au jour où il estimerait que la dette soit complètement remboursée.

Gab avait été furieuse lorsque Antoine, se confondant en excuses, lui avait exposé la situation en la suppliant d’accepter. Pour le punir, elle l’avait banni de son lit.

L’idée avait fait son chemin et avait commencé à exciter la jeune femme : seule sous la couette, la nuit, elle se caressait en s’imaginant offerte à cet homme qu’elle ne connaissait pas. Des perspectives torrides naissaient de son imagination débordante. Elle finissait à chaque fois par mouiller et marquer le traversin qui faisait office de substitut à l’absence de mon petit ami condamné à jeûner. Elle avait fini par annoncer un soir à Antoine qu’elle acceptait, mais qu’elle, j’espérais que cela lui servirait de leçon, de la savoir baisée par un autre homme.

Puis la première ...

... convocation est arrivée.

******

Gabrielle porte une tenue légère ce soir-là. Une robe estivale colorée plutôt courte et entièrement boutonnée par le devant. Le décolleté laisse généreusement voir la naissance de ses petits seins dont la pointe imprime le tissu. Elle ne porte jamais de soutien-gorge. C’est inutile, il n’y a presque rien à soutenir.

Henry a convoqué, plus qu’invité, le jeune couple dans sa maison de campagne. Une grande demeure de pierre au milieu d’une vaste propriété, bordant la mer.

A peine arrivés, et plus pour se venger qu’autre chose, Gab glisse à l’oreille d’Antoine :

— Je crois que je suis en train de mouiller ma culotte !

L’attente n’est pas très longue devant la porte, un homme vient ouvrir. Un employé d’Henry. Le visage sévère et anguleux, il a une carrure de rugbyman. Il fait entrer le couple puis, à peine franchi le seuil, il leur annonce qu’il doit commencer par les fouiller.

— Toi le premier, dit-il à Antoine.

Il lui fait écarter les jambes, lever les bras, puis il passe ses mains le long de son corps mince et fin, de ses jambes. Sa main remonte entre ses cuisses. Il lui empoigne les testicules à travers le jean en les serrant fermement. Antoine lâche un cri de surprise et de douleur.

— C’est bon, au tour de ta copine.

Il s’approche de la jeune femme, lui fait prendre la même position humiliante que celle dans laquelle il a fouillé Antoine, puis il commence à la palper impudiquement, en prenant tout son temps, cette ...