1. La bourgeoise et le marabout (55)


    Datte: 21/12/2021, Catégories: Hétéro Auteur: hélène75, Source: Xstory

    ... service. Je m’efface du passage et il passe devant moi avec ses lourds paquets. La cuisine est petite et nos deux corps se frôlent. Je sens son souffle chaud sur mon visage, ses yeux sombres plongent dans les miens et cela m’impressionne. Dès qu’il est sorti et avant que je ne referme la porte, il se retourne vers moi et me dit.
    
    — Merci beaucoup Madame de Saint Jouy. Je vais maintenant regagner la chambre 14 où je loge. Je vous souhaite une bonne soirée.
    
    Je regarde quelques instants sa silhouette massive grimper dans les escaliers puis je referme la porte et rentre dans l’appartement.
    
    C’est après dîner, vers 20h30, que je me suis aperçu qu’il y avait un sachet de salade sur le sol dans le couloir. Je me suis tout de suite dit qu’il avait dû tomber du sac de Ghassan lorsque nous avons traversé l’appartement de la porte d’entrée à la cuisine. Je suis en train de réfléchir à la meilleure chose à faire avec ce paquet lorsque mon téléphone sonne. C’est François, mon mari absent, car parti chez sa mère pour en prendre soin pendant quelques jours, qui m’appelle. Nous discutons quelques instants pour partager les dernières nouvelles depuis son précédent appel. Comme je lui avais avoué précédemment que je regardais un de ses DVD érotiques tous les soirs en son absence et que je me soulageais avec un sex-toy ensuite, il me dit.
    
    — Alors chérie, tu vas encore ce soir regretter mon absence et te donner du plaisir avec l’un de tes jouets. J’espère que tu penseras fort à ...
    ... moi !
    
    Je lui réponds.
    
    — Bien sûr chéri, tu sais bien que je suis en manque de toi.
    
    Puis j’ajoute pour le rendre un peu jaloux.
    
    — Mais peut-être penserais-je à un autre que toi pour que cela soit plus excitant et intense.
    
    Piqué au vif, il me répond.
    
    — Sous tes aspects de bourgeoise BCBG un peu coincée, tu es vraiment une belle salope.
    
    Puisqu’il semble prendre à la lettre ce que je lui dis, je décide d’en rajouter un peu.
    
    — Ou bien peut-être que je vais monter me faire baiser au 7ème étage. Avec le confinement, ces pauvres travailleurs ne doivent pas pouvoir aller voir les putes. Ils doivent être en manque !
    
    François démarre au quart de tour.
    
    — Oui, voilà ce que tu es, une pute ! Allez, je te laisse. Bonne nuit.
    
    Après cette conversation, j’ai complètement oublié le paquet de salade et je me prépare à aller au lit. Lorsque je m’en rappelle, je suis en train d’enfiler ma nuisette prête à me glisser sous les draps avec un bon roman policier. Mais une petite voix intérieure me dit.
    
    — Mais oui Hélène, ils sont peut-être en manque de sexe. Comme toi !
    
    Rien que d’y penser, cela me réchauffe le bas-ventre et je porte la main à mon sexe.
    
    La petite voix poursuit.
    
    — Il paraît qu’il faut faire preuve de solidarité en ces temps difficiles. Tu ferais vraiment une bonne action qui ne te coûterait pas trop.
    
    Ma main se fait plus pressante sur mon sexe et une douce moiteur commence à poindre.
    
    D’un seul coup, excitée par ces pensées perverses, mon ...
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