1. Une autre vie commence. (19)


    Datte: 18/12/2021, Catégories: Hétéro Auteur: Faunus, Source: Xstory

    Depuis plus de trois semaines, Charles était retombé dans un travail routinier. L’absence de Josiane à proximité lui faisait quelquefois perdre le goût, le plaisir d’effectuer pleinement son activité professionnelle. Il lui arrivait fréquemment d’utiliser le prénom de sa femme pour parler à sa secrétaire. Ces erreurs récurrentes faisaient glousser systématiquement la jeune femme qui chaque fois en sa présence rougissait. Cela l’agaçait parce qu’il se doutait qu’un bruit circulait sur l’origine et la formation de leur couple. Souvent, il s’était dit qu’il devrait clairement expliquer les choses à cette jeune femme. Pourtant, chaque fois il y avait renoncé pour ne pas créer de nouveaux fantasmes à cause d’une phrase mal interprétée. Maintenant, il se disait que son choix était le bon. Cela le faisait sourire de voir le comportement de Gladys. Sa façon de se déhancher, de porter des vêtements similaires à ceux de Josiane n’était à ses yeux qu’une copie pitoyable. Non, bien sûr, elle n’était pas moche du tout, mais en plus d’être beaucoup plus opulente, il ne lui trouvait aucune grâce. Dès les premiers jours, il en avait parlé à sa petite femme. Même si Josiane avait tenté de le dissimuler, il avait cependant perçu une petite pointe de jalousie dans sa manière de lui répondre. Ce qui chaque fois avait généré des échanges amoureux débridés d’où ils ressortaient épuisés, mais heureux. Depuis sa reprise à la banque, il ne leur restait qu’un sujet sensible à traiter ; c’était celui ...
    ... de la proposition de travailler hors de France. Charles se doutait bien qu’à un moment ou un autre il y aurait une demande pressante de la part de la direction du groupe. Pourtant, il ne tenait pas à remettre ça sur le tapis, d’un côté, il trouvait la proposition alléchante, ce poste augmenterait de manière notable ses revenus annuels avec en plus une quantité non négligeable d’actions. Le fait de s’expatrier, de changer leurs habitudes de vie, l’éloignement avait ce côté négatif qu’il trouvait déplaisant. Il était pourtant tenté d’emmener sa petite famille là-bas, mais il avait laissé le dernier mot à Josiane. Une fois encore, après avoir fait des galipettes et s’être douchés ils s’étaient installés sur les tabourets dans la cuisine pour se restaurer.
    
    — Hum ! Mon petit chéri, tu m’as encore fait grimper aux rideaux. Tu es un petit monstre de luxure.
    
    — Ho ho ! Mon chaton, tu es vraiment gonflée de me dire ça. Tu trouves sans cesse de nouveaux trucs à me faire. Cela me remet en mémoire ce que tu m’as dit au début de notre amour. J’ai été surpris une fois encore.
    
    — C’est ça ! Plains-toi un peu, dis-moi que tu n’aimes pas ça. Ha ha ha ! Allez ! Vas-y, mon petit cochon !
    
    — Heu... bon, d’accord, j’aime ce que tu me fais.
    
    — Ha ! Maintenant que j’y pense, soyons sérieux pendant cinq minutes même si tu avoues que sentir un doigt dans ton petit trou te plaît.
    
    — Ho ! Je suis choqué ! Ha ha ha !
    
    — Sois sérieux, je veux te parler de Washington. Cela ne plaît pas trop, ...
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