Un serpent dans son sein - Histoires de Sexe

Un serpent dans son sein

... jamais.
— Pas même par ta femme ? Un doigt ou plus ?

Je ne sais quoi dire. Avouer que Camille fait plus que me glisser un doigt dans les fesses me paraît une confidence impossible. Mais je réalise que nous avons dépassé le stade des gamins qui se touchent.

— Avec un jouet.
— Vrai ?
— Et tu aimes ?

Je fais ma pucelle. Je réponds « Oui » en baissant les yeux. Mais baisser le regard, c’est fixer son mandrin.

— Alors tu devrais encore mieux apprécier.

Je n’ose imaginer de quoi il parle. Mais il enlève son tee-shirt et le pose sur le sol !

— Tiens, ce sera plus confortable.

Que veut-il ? Que je m’allonge ?

— Non, pas comme ça. En levrette.

Il parle de levrette alors que d’habitude c’est la femme qui se met ainsi. Je vais refuser. Merde, je suis un homme, un vrai avec une bite si dure que certain me l’envieraient.

— T’inquiète pas. J’ai des préservatifs.

C’était bien le cadet de mes soucis. Mais je m’installe quand même. Le tronc me sert d’appui. Je ne vais tout de même pas me mettre, le cul bien cambré si je me penche trop. J’ai l’air moins bête. Moins bête, mais quand même, si on me voyait… Si quelqu’un arrivait… Il pleut trop… Tout le monde est rentré… On est que tous les deux… Perdu au milieu de nulle part, et je me retrouve à quatre pattes. Oui à quatre pattes on ne peut le nier. Comme… Comme… Ohhh ! Sa langue glisse sur ma corolle. Ses mains me font m’écarter encore plus. Je dois… Ahhhh, il a poussé sa langue dans mon petit trou. C’est ...

... différent de Camille qui ne s’attarde pas trop. Au mieux elle met de la salive avec son doigt, alors que lui… La vache, c’est hyper vicieux. Je me fais lécher le cul par un mec.

Il arrête. Je me retourne… Il a attrapé une capote. Voilà un gars qui va faire son footing avec un paquet de capotes ! Il la déroule sur sa queue. Nos regards se croisent.

— Tu vas voir, ça va aller. Et si tu aimes avec un gode alors tu vas adorer.

Je me retourne, je ne veux pas voir ça. Ses mains écartent mes fesses pour transformer le sillon en vallée grande ouverte. Je sens son truc qui s’appuie. Je sens sa poussée, sa force continue, sa détermination. Je résiste. Il faut que je me décontracte. Il suffit de penser à Camille lorsqu’elle… Il entre. Il entre, mais c’est dans une longue avancée, que rien ne peut arrêter, que je sens sa queue m’envahir inexorablement. Il est sans fin, bien plus long que le gode, mais si je ne sais pas s’il est plus gros, il est en tout cas plus souple, plus chaud.

Il lâche mes fesses, il attrape mes hanches. Des hanches avec des poignées d’amour pour lesquelles ma femme me charrie. Il m’agrippe. Il bouge.

— Ça va. En tout cas, tu es bien ouvert… Ouvert, mais étroit… Putain c’est bon… Un cul de puceau.

Il bouge. Il n’attend même pas ma réponse. Je suis en train de me faire traiter de pucelle. Non, il a dit puceau, mais moi je traduis pucelle. J’ai un sexe de mec, d’ailleurs je le sens se balancer au rythme des va-et-vient de mon enculeur, mais me voilà ...