L'homme du train deuxième partie
Datte: 16/12/2021,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Virginie_C, Source: Hds
En se secouant terriblement comme il le faisait si bien, l’homme du train glissa un petit papier dans la poche droite de mon tailleur. Sous ses soubresauts, je ne prêtais pas plus attention à ce geste. Je vivais pleinement, bientôt en fermant les yeux, cet instant magique que je voulais éternel.
Mais l’homme s’était retiré avant que je ne jouisse pour éjaculer de tout son saoul sur mes fesses que je voulais rondes et dodues pour mieux lui plaire et le séduire. L’homme cracha de grands jets de sperme que je sentais chaud sur ma peau. Dans ma folie, je portai mes doigts à la bouche comme obnubilée par ce venin qui pourtant m’allait si bien. L’homme partit, et sitôt restée seule, je me rhabillai, rabaissant la jupe qu’il avait soulevé sans aucun ménagement à mon égard. Silencieuse, je repris progressivement mes esprits. L’homme et la situation m’avaient tourné la tête comme rien ni personne ne me l’avait fait auparavant. Reprenant mes esprits, je regarde enfin ce qu’il avait glissé dans la poche de mon tailleur. C’était une petite carte de visite avec un nom un prénom et un numéro de téléphone.
Pendant longtemps, je regardais cette carte de visite, pensive, pendant tout le long du chemin qui me restait pour me rendre à ma destination : Venise. Je regardais le paysage du haut de ma cabine où je logeais seule et pensive je me remémorais la scène et les instants intenses de plaisir.
Je ne téléphonai à l’homme qu’une fois arrivée à destination. Dois-je appeler ? dois-je ...
... jeter la carte ? mes pensées se tourmentaient comme toujours dans l’indécision la plus totale, soumise malgré à la volonté de cet inconnu qui pourtant ne me paraissait pas totalement étranger.
A Venise, descendu dans mon hôtel, je décidai enfin à l’appeler. J’avais vécu par le passé une situation similaire et avait la nette sensation de revivre le même conte de fée pour ne pas dire la même histoire. L’homme se prénommait Lorenzo, un Italien. C’est du moins le prénom qui était inscrit sur la carte de visite glissée dans la poche de mon tailleur-jupe. A mon hôtel, seule dans ma chambre je décidai donc d’appeler. Je tente, une sonnerie, deux sonneries… mon niveau d’italien est des plus médiocres ! ce n’est pas grave, on avisera !
A la troisième sonnerie, l’homme décrocha :
- Allo ?
Quoi me dis-je, il est Français. L’homme parlait un français des plus limpides. Ce qui m’arrangeait. Au tel, il me dit que oui c’était bien lui qui était dans le train avec moi. J’étais gênée de lui demander cela ne sachant comment lui dire. Heureusement pour moi, il comprit vite.
- Je vous trouve très timide, je me trompe ? me demanda-t-il.
- Non, vous ne vous trompez pas.
Pendant quelques minutes, nous discutâmes ainsi, moi toujours gênée et timide mais flattée qu’un si bel être puisse s’intéressée à moi non pas que je ne suis pas belle mais ma timidité empêche souvent les hommes à venir à moi. Elle m’empêche souvent de faire le premier pas vers eux. Puis je crois que ce n’est pas ...