Simon, d'Ange à Démon. (10) - Histoires de Sexe

Simon, d'Ange à Démon. (10)

... n’ai jamais eu de dérèglements hormonaux, je ne voulais plus avoir d’enfants avec toi. Cette décision, je l’ai prise le jour où j’avais oublié le rôti dans le four, tu me l’as balancé au visage avec une paire de claques pour couronner le tout, et devant ton fils en plus. Je ne te cache pas que j’ai eu du mal à prendre cette décision. J’en ai pleuré des nuits entières lorsque tu partais dans ton école militaire.

Je n’en peux plus de te voir me traiter comme la femme parfait où tu me couvres d’éloges et de « ma chérie » quand il y a du monde, et quand nous sommes seuls tu me considères comme ta boniche. Tu as voulu me transformer pour que devienne ton esclave, mais j’ai résisté ; alors tu t’es vengé sur notre enfant. Tu as frappé Simon, mais l’autre soir tu es allé trop loin : tes paroles m’ont blessé ; tu te rends compte de ce que tu m’as dit : « Que je n’avais qu’à coucher avec mon fils ». Eh bien vois-tu, et rien que pour te faire chier ; j’ai bien envie de le faire.

Et pour parler de cul, ton fils m’a avoué avoir eu une relation sexuelle avec Laura, il était en panique, je l’ai rassuré et je lui ai aussi dit qu’il n’avait rien à craindre puisqu’il est majeur ; cela t’apprendra à vouloir toujours imposer ta loi.

Lucien, j’en ai assez de cette violence, de Tes messes qui ne ressemblent à rien, de Ta famille qui me regarde comme une demeurée à chaque fois que nous allons les voir pour que tu puisses faire le beau ; toi l’homme de la réussite, le militaire qui va ...

... défendre la Patrie… À coups de canon et qui ira prier ensuite comme de rien n’était.

Lucien, que tu le veuilles ou nous allons divorcer. Nous n’avons qu’une vie alors je veux en profiter avant de finir comme une mémé auprès de la cheminée. Je te préviens, ce n’est pas une demande c’est une décision ferme et définitive. Tu raconteras ce que tu voudras à ta famille mais je t’interdis de me salir. Je veux que nous le fassions de manière intelligente, car tu es au courant, « Monsieur je sais tout », qu’une loi sur le divorce par consentement mutuel vient de sortir. Alors nous le ferons ainsi.

Pour ce qui est des biens, tu prends tout ce que tu veux, ta voiture, ton outillage. Je garderai la maison et je ferais un prêt pour te payer la part qui te revient. Je n’empêcherai pas Simon de te rencontrer s’il le veut pour que tu lui dises les choses en face.

Sache que je suis extrêmement peinée de cette situation que tu as créée. Je suis désolé, mais tu as détruit l’amour que j’avais pour toi. Lucien, je suis désolé ; je ne t’aime plus.

Huguette. »

Elle lit et relit sa lettre en se disant que même si ce n’est pas parfaitement écrit, elle a dit ce qu’il lui fallait dire pour tout arrêter.

Elle se sent soulagée, prend une enveloppe dans le tiroir du bureau, y inscrit l’adresse prend la lettre en main et commence à la plier, hésite, et se dit qu’il lui faudrait une copie. Comme elle n’a pas envie de la recopier, elle décide d’aller au Tabac qui possède un fax qui fait aussi ...