1. Tombés du ciel (37)


    Datte: 13/12/2021, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Yojik, Source: Xstory

    ... moments, quand tout va bien. Ça ne se limite pas qu’au fait de baiser, de s’embrasser, de sortir et s’amuser. Un couple, c’est aussi là pour les mauvais moments, pour se parler et s’entraider. Des fois, ça se chamaille, ça se sépare, ça... Victoire a fait comme toi, vous avez eu des questions, des doutes et les avez gardés pour vous. Toi, surtout, pour votre malheur commun.
    
    — Oui, et une chose que tu n’as pas compris... Tu sais quelle est la différence entre ce qui est arrivé à ta mère et ce que tu faisais avec Victoire ou ce que tu pensais ?
    
    — Il n’y en a pas...
    
    — Si, elle le voulait ! Elle était d’accord. Elle s’est laissée lier, elle voulait entendre ces mots ! Une agression sexuelle ce n’est pas de se montrer violent dans les actes ou les mots. C’est de ne pas respecter le consentement de sa partenaire. Tu peux bien l’appeler, ma princesse", "mon amour", la pénétrer avec douceur, si elle n’est pas d’accord c’est un viol. Mais si tu as son consentement, si vous vous mettez d’accord, tu peux l’appeler "salope", "cochonne", "coquine", la fesser ou l’attacher."
    
    Ugo ne sembla pas comprendre l’explication d’Alicia. Elle s’en rendit compte et lui avoua qu’elle et Bérénice aimaient aussi ce genre de paroles, qu’elles en disaient parfois à leurs compagnons, et qu’elles ne détestaient pas de temps en temps quelques actes plus rudes. Mais que tout ceci ne se faisait qu’avec leur accord et dans les limites qu’elles définissaient. Un peu choquée que sa "fille" dévoile leur ...
    ... vie privée, Bérénice acquiesça tout de même silencieusement. Elle avait perdu toute animosité envers le jeune homme. Si elle ne lui pardonnait pas les coups portés à Victoire, elle espérait désormais pour lui qu’il se délivre de cette charge qu’il s’était imposé, de cette image de lui qu’il s’était construit.
    
    — Tu comprends ? Non ? demanda Alicia. Insulte-moi.
    
    — Pardon ?
    
    — Oui. Vas-y, Dis-moi la pire horreur qui te vient à l’esprit.
    
    — Mais je vais pas faire ça ! C’est idiot !
    
    — Allez... Lâche-toi !
    
    — Mais... J’ai pas envie !
    
    — Pourtant il t’est arrivé de penser quelques insultes lors de tes ébats avec Victoire, pointa Bérénice.
    
    — Oui, admit-il du bout des lèvres. Mais c’est pas le même contexte.
    
    — Alors mettons-le dans le même contexte, lança Bérénice.
    
    Alicia regarda sa "mère" avec un étonnement dépassant tout ce qu’elle n’avait jamais éprouvé. Quelques instants avant, elle aurait été heureuse de le voir mal en point, humilié et malheureux. Là, elle venait de proposer de... De quoi, en fait ? Devant elles, Ugo était passé au blanc cadavérique. Il ne bougeait plus semblant comprendre ce que voulait dire la quinquagénaire. Finalement Alicia envisagea la chose avec intérêt, Ugo était un beau jeune homme et il était évident qu’il avait besoin d’aide. Et, surtout, leur partie de jambes en l’air du début d’après-midi ne l’avait pas complètement satisfaite. Elle se doutait que sa "mère" était dans le même état d’esprit et de corps, ce qui expliquait sa ...
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