J'allume le boucher et son fils (2)
Datte: 10/12/2021,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: Galaxie55, Source: Xstory
... m’empressant de ramasser mon sac.
— Pas assez rapide ! Se vante-t-il, en me tendant victorieusement la note.
Il pleut toujours en sortant du resto, nous nous précipitons dans la voiture. Le trajet est étrangement silencieux, je perçois une gêne en lui. Peut être ne sait t-il pas quoi faire, après tout il n’y a pas si longtemps, j’étais couchée sous son volant. Après ce moment ambigu, il se gare et s’empresse d’ouvrir ma porte. Il tombe des seaux, le pauvre est déjà douché. Il claque la porte derrière moi, et s’empresse de me suivre. Franck est si attentionné avec moi que je me prends à l’imaginer aimer les femmes. Mais je ne l’aime pas et je ne veux pas gâcher une amitié si belle.
— J’ai passé une bonne soirée, merci pour cette journée. Dis-je, en me couvrant sous le petit porche.
— Le plaisir a été pour moi, ne veux tu pas qu’on prenne une dernière coupe ? Sollicita t-il, en se serrant vers moi pour être à l’abri.
— Non merci… j’ai les jambes en compotes avec ces foutus talons !
— Tu sais je t’ai dit que j’étais gay, mais tout à l’heure, la pipe que tu m’as fait était transcendante. Je ne suis plus sûr de rien…
— Et ben ça pour une nouvelle et si on allait testé ça à l’intérieur ?
— Merci de faire ça pour moi.
— Tais-toi, viens et baise moi, dis-je, en passant la porte.
Plus tard, assise sur le bord du lit, je me rhabille un peu vexée. Frank, après sa prestation catastrophique se confond en excuses et tente de me redonner le sourire.
— ...
... Vraiment désolé, je pensais vraiment pouvoir aimer les femmes. Mais popol ne se manifeste qu’en présence de ses semblables.
— Frank, de toute façon je ne voulais pas ça. J’aime notre amitié comme elle est.
— Pas de souci, appelle moi si tu as besoin de quoi que ce soit !
Enfin seule, je ferme la porte, retire ces maudites chaussures et me dirige droit dans le lit en me débarrassant de mes vêtements. Je m’écroule jusqu’au lendemain matin, l’esprit occupé par tous ces hommes que j’ai croisés aujourd’hui et qui ont voulu me croquer.
Le lendemain je me suis réveillée de bonne heure, le soleil venant me lécher le visage. Je reste affalée sur le canapé toute la matinée, nue à regarder des séries, en mangeant diverses cochonneries. Mes idées se bousculent. Ai-je vraiment croisé ma moitié avant hier ? Une chose de sûr cependant, je suis curieuse. L’envie de découvrir l’amante cachée qui procure à Guillaume tant de retenue est trop forte. Il faut bien que je me l’avoue, je suis jalouse de cette jeunette, qui ne doit certainement pas être assez bien pour lui.
Quoi qu’il en soit, je leur ai déjà fait faux bond hier, pas question de manquer à ma promesse aujourd’hui. J’ai envie de leur montrer ma tenue, achetée spécialement pour eux. J’enfile mes vêtements affriolants, me pomponne et admire le résultat : j’en ferai bander un eunuque ! J’enfile un grand imperméable crème et mes talons rouges.
Sept heures moins cinq, j’entre dans la boucherie tenant la porte au dernier client ...