1. Ma famille perverse (1)


    Datte: 08/12/2021, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Blackcameroun, Source: Xstory

    ... instants
    
    — Après tout, tu vas t’en rendre compte assez vite. Ta mère est partie. Elle ne reviendra pas. Elle m’a laissé un mot, me disant qu’avec le départ de Teddy, elle n’avait plus aucune raison de rester avec nous.
    
    J’étais sous le choc, pas pour moi, car son départ me réjouissait presque. Je n’avais même pas remarqué qu’elle n’était pas rentrée la veille. Il lui arrivait de prendre de longues gardes, ou même de dormir à l’hôpital pour ne pas rentrer. Je lui en voulais pour la peine faite à mon père. Je me rendais compte que malgré son aigreur, son mépris, il aimait toujours cette femme.
    
    — Écoute ’Pa, je ne sais pas trop quoi dire, tu sais bien qu’avec ’Man, ça n’a jamais été facile.
    
    — C’est pas ta faute, et ça l’a jamais été, mon fils, c’est comme ça, et il va falloir faire avec. J’appellerais ton frère ce soir pour lui annoncer.
    
    Je sentais mon père au bord des larmes. Je m’approchais de lui et le prenais dans mes bras, sa tête sur mon épaule.
    
    — Tu sais, me dit-il, c’était une garce pourtant, elle me trompait depuis des années, et elle ne s’en cachait pas pour me le dire. Elle me reprochait souvent sa stérilité, me disait que si je lui avais fait des filles, ça se serait passé autrement. Je me sentais coupable, et donc, je l’ai laissé faire, me racontait combien les hommes qu’elle voyait lui donnaient du plaisir.
    
    — Tu as dû sacrément bien en profiter toi aussi, ’Pa. Tu as vu le physique que tu as. Toutes les femmes pourraient finir dans ton lit. Ça ...
    ... va pas te plaire ce que je vais te dire, mais tu mérites bien mieux qu’elle. T’es libre maintenant.
    
    — Tu as peut-être raison. Et ta franchise m’a toujours plu. Il me regarda dans les yeux. Heureusement que tu es encore là, même si tu pars l’année prochaine. Je crois que sinon, je m’effondrerais complètement.
    
    — Je suis sûr que non. Tu nous as toujours montré l’exemple. T’es un colosse, tu resteras debout.
    
    A cet instant, il me sourit. Nous sommes restés ainsi, les yeux dans les yeux quelques secondes, puis sans pouvoir me contrôler, j’ai posé mes lèvres sur les siennes. Je n’ai senti aucune résistance. Il répondait à mon baiser. Nos bouches s’ouvraient, nos langues commençaient à se toucher. Nous prîmes conscience au même instant de ce que nous faisions. Je lisais son effroi sur son visage, le mien devait être pareil. Je lui dis juste « pardon ‘Pa, je suis désolé », et je filais dans ma chambre.
    
    J’avais chaud, je m’étais allongé dans mon lit juste en boxer. Je cogitais, je me demandais comment j’avais pu faire une chose pareille. Je n’osais plus descendre de peur de croiser le regard de mon père. J’avais profité lâchement d’un moment de faiblesse pour briser un interdit, et assouvir un bas fantasme. Je m’attendais à chaque instant à le voir débouler dans ma chambre, en fureur, me mettre une correction, ou pire, me foutre dehors. J’avais aussi peur que, se rendant compte de cet acte, il ne fasse une bêtise. Mais j’étais tétanisé, mon lit comme seul refuge. Mais il ne ...
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